Par Amour
14/08/2019 19:58 par pierre-jean
Bonjour, à plus de trois heures du 15 août, j'ai eu envie d'aller voir, et écouter =
Sur You Tube, "Des hommes et des Dieux" (Moines de Tibérine).
Plus précisément :"Swan Lake Scene // Scène "The Last Supper" (vidéo).
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Tout donner.... Puis, prêt à partir.... Par amour... Celui qui nous enveloppe entièrement. //
En ce qui me concerne, je reste bien là, parmi vous !
Très très belle fête du 15 août.
Pierre-Jean
Mon Andalouse
12/08/2019 19:52 par pierre-jean
Mon Andalouse, tu ressembles tant à la belle Espagnole, dans la chanson de Girac ..... #"Tu viens le soir, danser sur des airs de guitares Et puis tu bouges, tes cheveux noirs, tes lèvres rouges Tu te balances, le reste n'a pas d'importance Comme un soleil tu me brûles et me réveilles Tu as dans les yeux, le sud et le feu Je t'ai dans la peau Baila, baila, oh! Toi, toi ma belle Andalouse, aussi belle que jalouse Quand tu danses le temps s'arrête, je perds le nord, je perds la tête Toi ma belle Espagnole, quand tu bouges tes épaules Je ne vois plus le monde autour, c'est peut-être ça l'amour........# Mon Andalouse, baila baila !!! Dansez, dansez mes amis, l'été est chaud ! Pierre-Jean
Humour noir pour chasser les nuages gris
03/08/2019 18:45 par pierre-jean
CORRIDA.
Ils sont peu nombreux ceux qui affectionnent les corridas. Les aficionados de la tauromachie.
J'ai envie de dire : "tant pis pour eux". Et pour dédramatiser, voici une petite blagounette ! =
# C'est un monsieur qui va manger dans une corrida, il commande son menu et il voit à table, à côté de lui, deux grosses boules, alors il demande au serveur : "qu'est-ce que c'est ?".
Alors, le serveur lui répond que ce sont des roubignoles. "Mince, dit le monsieur, j'en prendrai la prochaine fois". Quelques jours plus tard, il revient et commande des roubignoles, mais le serveur arrive avec deux petites boules. Le monsieur, surpris, dit au serveur :
- je ne comprends pas, la dernière fois, la personne qui était à côté de moi avait les mêmes, mais en 10 fois plus gros.
Alors, le serveur répond : "Monsieur, dans l'arêne, ce n'est pas toujours le même qui gagne !".
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Salut ! Pierre-Jean
Hervé, cher ami (3ème partie)
20/07/2019 08:36 par pierre-jean
Dans ce grand parc, un petit espace de jeux pour enfants. Pas très grand, mais gentillet, coloré.
Trop marrant ce petit hippopotame bleu, sur lequel un bambin peut s'asseoir, et faire "à dada", en donnant de petits coups de rein. Après le teckel couleur châtaigne (son maître ne lui en a pas flanqué une - de "châtaigne" - ce qui donne à penser que ce n'était pas un mauvais patron, même si Max le teckel aurait mérité davantage d'attention, de surveillance), voici l'"hippopo" couleur azur.
L'hippopotame , contrairement à Max, ne cherche pas son maître, il est heureux et peinard, comme un poisson dans l'eau, là où il se trouve !
Il est son propre maître. Et ce sont les enfants qui vont vers lui, viennent lui rendre visite. Son maître, ce serait plûtôt le bassin, cette fabuleuse tâche bleue, au sol, sur laquelle est posée le ressort qui porte le somptueux animal. Le ressort qui procure toute cette bonne énergie à la créature, dont la couleur se situe entre l'indigo et le vert.... Le ressort qui alimente l'hippopotame d'une sève bénéfique, qui lui donne une âme.
Et toi Hervé, cher Hervé, ton sourire, ton rire sont immortalisés dans ma mémoire. Tu étais relaxe, tu aimais de temps en temps faire le pitre (le gentil guignol). Et puis siffloter, et puis chantonner, et puis faire quelques grimaces pour amuser les gens qui t'entouraient, ou plutôt les personnes que tu appréciais, je crois bien.
Toi et moi, nous avons bossé dans la même boîte, nous avons fait un peu de covoiturage. Il était impossible de s'ennuyer en ta compagnie, dans ton auto, ou dans la mienne. Et puis un jour, j'ai appris que tu étais peintre, à côté de ton principal job.
Dans ce lieu béni par les meilleurs esprits (ce parc), il n'y a qu'un seul être qui aurait, exceptionnellement, décidé sans hésitation d'être adopté et apprivoisé, par Toi, Hervé. C'est l'hippopotame bleu, couleur océan, couleur de l'infiniment grand, qui t'aurait alors donné la plus belle inspiration pour achever un chef-d'oeuvre pictural. Une toile où l'on serait aveuglé par la représentation fulgurante du bel animal.
Car tu l'étais, infiniment grand. Tu l'es toujours. Tu étais un grand serviteur de l'Art, et pour moi, tu tiens une place un peu à part parmi les personnes de valeur, hors pair, que j'ai connues jusqu'à présent.
Hervé, tu n'es pas mort ! et comme le fredonnait Brel : "six pieds sous terre, tu n'es pas mort".
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Ecrit et publié par Pierre-Jean, le 20/07/19.
Hervé, cher ami (2ème partie)
06/07/2019 19:37 par pierre-jean
Suite =
" Un teckel qui court seul, disais-je, c'est déjà risible en soi. Mais dans ce contexte-là, c'est encore mieux. Et les enfants s'esclaffent. C'est communicatif. Je ne peux que sourire largement.
En fait, le teckel cherche son maître ! Plongé dans la lecture de mon "canard" (journal), j'ai pour ainsi dire oublié ce petit animal attendrissant, qui a disparu au fin fond du parc. C'est alors qu'il ressuscite soudain devant moi, arrivant du côté droit , alors qu'il s'était engouffré il y a dix minutes à peine, dans la partie la plus boisée du parc, sur ma gauche...... Il est tenace, et n'abandonne pas ses recherches ! 50 mètres plus loin, il stoppe sa course, et sa langue touche le sol.... fichtre, quelle chevauchée ! Instinctivement, je cherche à le rassurer, j'attire son attention par un petit sifflement, et un bruit un peu abracadabrant causé par un claquement de langue.
Et il se met à aboyer, subitement, comme s'il rétorquait : "fichez-moi la paix, je ne veux voir personne d'autre que mon maître, où est-il d'ailleurs celui-ci.... il me donne du fil à retordre, mais je n'éprouve aucune crainte, je n'ai qu'un seul but : me retrouver à ses côtés !". Je me dis alors : " il a du caractère ce clebs, et il est vaillant".... puis le voilà reparti de plus belle, sur ma droite, mais je m'aperçois qu'il sort du Parc, en empruntant un chemin qui n'a rien de rassurant... il peut se paumer, le pauvre chéri. Enfin, un adulte filant devant moi, sur son vélo, hurle un nom (de chien, c'est ce que je comprends). Pas difficile à interpréter : le gars cherche le teckel, et je lui dis "il s'est éclipsé, au fond, à gauche". Pas mécontent d'être maintenant un acteur de cette comédie singulière ; râvi aussi de voir ré-apparaître la saucisse sur pattes, dans le sillage de son cher maîte, dont l'obstination a fini par payer ! C'est un guerrier, car son patron roule très vite. ll a été formé, éduqué de cette manière, que voulez-vous... il est entraîné pour ce type de vie, et, tel un coureur cycliste du Tour de France, il doit mouliner "à max".
Moi, je le baptise "Max", d'ailleurs, j'avoue ne pas me souvenir du nom qui a été prononcé par son chef, lorsqu'il était à sa recherche.
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La suite, dans la 3ème partie..... je parlerai d'Hervé, bien évidemment....
Bon week-end, je ne suis jamais très loin, chers amis.
Salut ! et soyez prudents !
Pierre-Jean
HERVE, cher ami (partie 1)
21/06/2019 18:58 par pierre-jean
Cette semaine, c'était la Saint Hervé (lundi dernier).
Je te dédie cette petite histoire, cher ami, parti trop tôt, toi qui aimais rire, et peindre. Tu nous avais montré tes tableaux splendides, chez toi. Jamais aurais-je imaginé, lorsque nous étions collègues de travail, ( puis "potes" par la suite, voire "amis"), toi qui aimais tant te bidonner, qu'une véritable âme d'artiste, qu'une grande sensibilité, vibraient dans ta poitrine. Merci pour tout ce que tu nous a donné.......
Dans ce fort joli Parc où je me suis rendu la semaine dernière, je suis sûr que tu aurais choisi cet hippopotame bleu planté dans le jardin des enfants, pour ta composition picturale.
Voici "ma" petite histoire =
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# Un joli parc, où une imposante Basilique me cloue au sol ; elle est somptueuse, et impressionnante. Près du point culminant de l'édifice, deux grandes cavités, tels deux grands yeux, en voûte, profonds, qui semblent en dire long.
Oui, je suis pour ainsi dire envoûté, en déambulant ici-même. Envoûté, dans le bon sens du terme. Enchanté, quoiqu'imprégné complètement de la bonne énergie qui circule dans chaque mètre carré, de cet endroit accueillant. Un endroit où la végétation est vivace, où les prés sont verdoyants. Assis sur un banc, j'aperçois soudain un chien teckel (saucisse sur pattes) qui déboule dans le pré d'en face, et qui se roule dans l'herbe, qui s'y frotte le dos. Cela démarre plutôt bien...
Pendant ce temps, une procession de tout jeunes cyclistes tournent en rond dans le Parc. Guidés par un professeur de collège. Peu de temps après, je vois le teckel galoper dans le sillage des vélos qui viennent de défiler devant moi.... mais où est son maître? Le professeur a ordonné aux élèves de stopper leur bécane, et de se ranger, en deux groupes distincts, les uns à côté des autres. Le teckel passe devant eux, devant la haie d'honneur ! Comme s'il était une personnalité importante.... Avez-vous déjà vu un teckel courir seul.... cahin-caha, clopin-clopant. C'est déjà risible en soi. ( suite deuxième partie).
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Je vous invite donc à lire la seconde partie, très prochainement.
A très vite ! Salut
Pierre-Jean
Un coin de ciel brûlait
12/06/2019 15:13 par pierre-jean
Salut !
Quelques paroles extraites d'une chanson de Jacques Brel.
La ville s'endormait.
# La ville s'endormait,
Et j'en oublie le nom.
Sur le fleuve en amont,
Un coin de ciel brûlait.
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Mais les femmes toujours
Ne ressemblent qu'aux femmes,
Et d'entre elles les connes
Ne ressemblent qu'aux connes.
Et je ne suis pas bien sûr,
Comme chante un certain,
Qu'elles soient l'avenir de l'homme !
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Oh la! Tu y vas un peu fort, mon ami Jacques.... en parlant ainsi des femmes !
Ciao
Pierre-jean
Parfums d'école (3)
05/06/2019 11:29 par pierre-jean
Salut !
Avant d'écrire la troisième partie de "parfums d'école", ce petit mot à l'intention du blog "Perceptions" : Ecoutons "Joie de Vivre", de frédéric Chopin. La photo, en toile de fond = deux chevaux superbes. Tels les deux chevaux qu'on aperçoit sur la photo du dernier article du BLOG en question . Parenthèse fermée.
Maintenant, et il est grand temps de m'y mettre, je suis tout à mon article.
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@ Elle a une bonne bouille, notre chère secrétaire
Qui, subitement, dans la classe s'introduit.
"Les enfants, dit-elle, avec un ton autoritaire,
Je fais le point, pour le repas de midi !".
@ Ce sont des enveloppes, qu'elle vient récupérer.
Avec le numéraire que les enfants, à l'intérieur, ont glissé.
Gling, gling ! Les sous, en se frôlant, créent une musicalité.
Car ils se heurtent, en effet, étouffés dans le papier.
@ Madame "Cantine" aime bien tous les mômes,
Et puis, elle est un peu ronde, rassurante, en somme !
"Prière de fermer les enveloppes !". Les consignes sont claires.
"Oui, m'Dame !". Et sur la langue, il reste un petit goût amer !
@ Dans un petit coin de ma mémoire : je me lève... cloc, cloc, cloc
Et sous mes doigts, je sens les pièces qui s'entrechoquent.
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Rédigé, publié par Pierre-Jean de VIPBLOG.
Amitiés, et .... bon app'. Si ce n'est pas encore fait !
Pierre-Jean
Parfums d'école (2)
01/06/2019 10:08 par pierre-jean
"Parfums d'école", suite.
Assez coûteux ces cahiers aux plages blanches comme neige, bien lisses, mais sur lesquelles nous pouvions obtenir les plus belles calligraphies. Une petite chose attendrissante me traverse alors l'esprit, ce sont ces pages où sont imprimées des lignes doubles, rapprochées, qui accueillaient ces bulles noires ou blanches. J'ai nommé les notes de musique, qui éclataient comme des bulles de savon lorsqu'elles donnaient naissance à des sons magiques, sortis de nos flûtes, de nos pipeaux ! Pour accéder à une composition musicale, une clé était nécessaire : la clé de sol !. La clé de sol : qui a un peu l'aspect d'un escargot, escaladant un mur !
Et moi, lorsque je repense aussi au cartable neuf, munie de ces bretelles en cuir, auxquelles sont fixées ces pièces métalliques qui permettent de maintenir fermé le dit-cartable; lorsque je repense à la trousse et à tous ces objets qu'on peut loger à l'intérieur, comme une gomme, douce d'un côté (le rose, pour effacer le crayon) et rugueuse de l'autre (bleue, pour tenter d'effacer le stylo à bille sur le papier)..... il y a quelque part dans mon esprit une forme d'exaltation qui apparaît, liée à de vagues réminiscences surgies de mon enfance... lesquelles représentent, en vérité, à de véritables vagues de roses, aux pétales merveilleusement odorantes. Et ces roses-là n'effacent rien ! Elles sont plutôt là pour immortaliser des instants fort précieux, qui ont marqué le début de mon existence.
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Ecrit et publié par Pierre-Jean le 1er juin 2019.
Salut !
Pierre-Jean
Parfums d'école (1)
01/06/2019 09:08 par pierre-jean
Bonjour les ami (s) (es) blogueurs (ses) ! Bien à vous.
Pierre-Jean =
Il y a cette boîte remplie de crayons de bois, sur ce meuble, que l'on utilise pour mettre en place une ébauche de dessin. Ce qu'on nomme un "premier jet". Et on se souvient de ces tours de poignet nécessaires pour tailler la mine de crayon, et ces pelures qui chutaient du haut de notre petit bureau d'école.
Au pied du meuble, dans une boîte à chaussures, du scotch, de la colle UHU. Comment ne pas penser à cette petite boîte de colle, indissociable de la minuscule pelle, qui sert à tartiner cette colle ? Que j'utilisais dans les années 70. Colle qui sentait bon, qui, à défaut d'être dégustée (...), était appréciée par la plupart des élèves, pour le "shoot". Et il y avait de vrais snifeurs, de vraies snifeuses de colle...
Cette craie que j'aperçois ici, me rappelle nos mains et nos chemises blanchies, comme le sont les mains et le tablier d'un boulanger, après un passage "au tableau", les pieds glissant sur l'estrade, et le visage frôlant les lettres ENORMES, poussiéreuses, écrites sur ce même tableau noir. "Atchoum !"... diable ! et lorsqu'on avait terminé d'effacer le tableau, la craie se frayait un chemin jusqu'aux narines !
[ la suite, dans le prochain article (2) ]