Coup de coeur / Cinéma

23/11/2019 18:57 par pierre-jean

"SORRY WE MISSED YOU"

# A travers ce film sorti récemment, le réalisateur Ken Loach signe une chronique sociale plus dépouillée et émotionnellement moins instrumentalisée que son dernier (mais néanmoins magnifique) "moi, daniel blake". Dans la veine d'efforts, tels que "the navigators", le cinéaste rend à la fois hommage aux bosseurs qui galèrent à joindre les deux bouts, et dénonce à nouveau une société capitaliste qui écrase l'individu sous le poids du besoin de rentabilité.

Comme Ricky, qui travaille 14 heures par jour, 6/7 jours, et pour qui son boulot devient une aliénation inextricable ruinant sa vie de famille et sa vie tout court. Lever le pied ? Impossible.

Les factures, les dettes, les emprunts, les aberrations du système, tout est fait pour le pousser à enchaîner encore et encore jusqu'au-delà du point de rupture. On dit bien "au-delà", car même le point de rupture n'est désormais plus une raison pour s'arrêter... et la manière dont est construite la fin du film s'érige en argument ultime illustrant un monde qui ne tourne définitivement plus rond. #

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Pierre-Jean : un grand film, qui vous prend aux tripes.   Ma note : 4,5 / 5.

Etre père de famille, parent ( mère aussi ),  est une longue aventure, où on apprend à gérer au fur et à mesure divers domaines, différentes situations, parfois fort complexes.

Vie de couple, contraintes professionnelles, éducation des enfants.....   comme la période d'adolescence difficile du garçon, qui donne du fil à retordre au père et à la mère, déjà épuisés par leur travail respectif.   Le fils devient donc peu à peu le "souffre-douleur" de la famille... pour autant, on prend conscience à la fin du film, que le problème, en réalité, ne vient pas forcément de lui. Car, ce jour-là, de bon matin, lorsque son père, obstiné, décide de prendre le volant du fourgon, ( qui est son gagne-pain et qui lui permet d'effectuer ses livraisons), alors qu'il est gravement blessé, son fils se place devant le véhicule, en hurlant que son père est inconscient de partir travailler dans ces conditions.......  

Au final,  on réalise que l'amour entre chaque membre de la famille est resté intact, malgré les coups de gueule, les tensions, les profonds désaccords.

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"Alors, cool, Raoul".  Levons le pied de temps en temps!

Salut

Pierre-Jean

 

 
 

Armée, et soldats d'Alexandre le Grand

14/11/2019 13:02 par pierre-jean

Avant de plonger dans la vie d'Alexandre le Grand, projecteur sur cette phrase : " QUEL EST LE COMBLE DE L'IMPOLITESSE ? C'EST DE MENER UNE GUERRE SANS MERCI........// PIERRE-JEAN : Voici mon coup de cœur pour Alexandre le Grand =........ ALEXANDRE LE GRAND #.................né le 21 juillet 356 av. J.-C. à Pella et mort le 11 juin 323 av. J.-C. à Babylone, est un roi de Macédoine et l'un des personnages les plus célèbres de l'Antiquité. Fils de Philippe II, élève d'Aristote et roi de Macédoine à partir de 336, il devient l'un des plus grands conquérants de l'histoire en prenant possession de l'immense Empire perse et en s'avançant jusqu'aux rives de l'Indus............// Macédonien, Alexandre est élevé dans la culture grecque classique. Son précepteur le plus fameux se nomme Aristote et selon Plutarque (Sur la fortune d’Alexandre, I, 3), c’est à Aristote, plus qu’à Philippe, qu’il doit ses ressources quand il marche contre les Perses. La nuit, près de lui, une édition de l’Iliade corrigée de la main d’Aristote, la recension que le philosophe avait faite du poème et qu’on appelle, dit Plutarque (VIe d’Alexandre, 8, 2), « l’édition de la cassette ». Alexandre, selon le témoignage d’Onésicrite, l’a toujours à son chevet, avec son épée......................................// À l’époque d’Alexandre, la guerre de Troie remonte déjà aux temps anciens, presque mythiques, mais l’héroïsme qu’exalte Homère dans son épopée imprègne toujours profondément la civilisation grecque où s’épanouit Alexandre........................// En un sens, Alexandre se vit en nouvel Achille...............................// L’Iliade : doctrine de la guerre et matrice du héros.......................// L’Iliade est considérée par Aristote comme un ouvrage de tactique et de stratégie, un traité d’art et de science de la guerre appliqué à un cas concret, la guerre de Troie : en nous la contant, Homère qui ne formule pas explicitement les principes d’un art de la guerre, nous expose cependant comment les Grecs ont vaincu et ont pu rentrer chez eux. Alexandre y trouve la « doctrine homérique de la guerre » : le chef doit exalter le courage des combattants, chercher les moyens de vaincre en ménageant le plus possible la vie de ses hommes, et frapper là où l’ennemi est affaibli. (1)......................//-------------------------------SOLDATS D'ALEXANDRE LE GRAND.....// Au terme de l’expédition d’Alexandre, ils étaient l’exception ceux qui avaient pu parcourir 18 000 km, et encore avançaient-ils la plupart du temps à cheval. Pour qu’un fantassin enrôlé à 18 ou 20 ans pût être déclaré vétéran 10 ans plus tard, et propre à fonder une colonie ou un comptoir, comme il devait être déformé et vieilli avant l’âge ! ............// On incrimine souvent les blessures, les épidémies, la sous-alimentation, pour expliquer la disparition du corps expéditionnaire. Et pourquoi pas les marches au-delà des forces humaines, et l’orgueil d’un conquérant ? ......// L’usure était due bien plus à l’irrégularité de la cadence qu’à la longueur de la marche. Les campagnes incessantes, en douze années de temps, tuèrent moins de monde du côté grec que les marches, les épidémies, le manque de nourriture et de soins, l’excès de boisson. (1)...........// À la découverte du vaste monde..........// L’expérience des soldats d’Alexandre, brutalement projetés de leur campagne macédonienne jusqu’aux extrémités du monde, se retrouve chez les chez les foules de soldats de la Révolution et de l’Empire parcourant l’Europe entière :................// Ce dont auparavant seuls des individus isolés, le plus souvent d’esprit aventureux, faisaient l’expérience, à savoir une connaissance de l’Europe ou du moins de certaines parties de l’Europe, devient en cette période l’expérience de centaines de milliers, de millions de gens..................// Il en résulte la possibilité concrète pour des hommes de comprendre leur propre existence comme quelque chose d’historiquement conditionné, de voir dans l’histoire quelque chose qui affecte profondément leurs vies quotidiennes et qui les concerne immédiatement. (2)......................// « Je ne déshonorerai pas mes armes sacrées, Je n’abandonnerai pas mon camarade là où je monterai en ligne… J’obéirai bien et dûment à mes chefs successifs, aux règles établies… Je vénérerai les traditions sacrées… » [Stèle d’Akharnès - 330 avant J.-C.]..........................// Alimentation..................// Normalement, le simple soldat grec est végétarien. La base de son alimentation, ce sont les provisions qu’il emporte, en farine, en légumineuses, pois, fèves, lentilles, en raisins secs, en amandes, en olives. La plupart des Macédoniens et de leurs auxiliaires, avant d’entrer dans l’armée, prenaient une nourriture lactée et carnée. (1) ........................// La solde des militaires, ou comment faire fortune à la guerre..................// Outre la solde régulière, les hommes étaient aussi payés sur le butin : de l’or, de la terre, des bestiaux etc........// Chaque Compagnon de la garde montée pouvait compter sur 16 drachmes et 4 oboles par jour, chaque cavalier allié sur 14 drachmes, chaque Compagnon de la garde à pied sur 5 drachmes et demie, chaque mercenaire étranger sur 3 ou à 4 drachmes...................// Or, à la même époque exactement, un citoyen, participant à l’assemblée du peuple ou membre du Conseil, à Athènes, recevait une seule drachme par jour entier de séance et un travailleur libre deux drachmes par plein jour de travail ; et la moitié du temps, aucun citoyen ne travaillait à Athènes ! (1).................// En touchant un salaire quotidien de 4 à 15 fois supérieur à celui des ouvriers les mieux payés, le moindre fantassin comptait chaque mois sur environ 2500 € de 2010, sans parler des primes, des dons gratuits, du butin et du simple trafic..............................// Mercenaires dans le monde grec..............................// Pour les mercenaires, la solde était bien une rémunération. Ils étaient tenus de se présenter armés, même si certains tyrans étaient susceptibles d’acheter en grande quantité des armes pour leurs mercenaires, quand les contingents étaient nombreux, comme Denys (Diodore, XIV, 43, 2), Dion (Plutarque, Dion, 25) ou Onomarchos (Diodore, XVI, 33, 2)...........................// La rémunération du mercenaire peut être un peu plus importante que celle du citoyen, mais c’est surtout sur les profits annexes de la guerre qu’ils comptent pour faire fortune : le butin, la vente des prisonniers, les récompenses diverses ou même des augmentations ponctuelles de solde.......................// Le pillage leur permettait également d’arrondir leur magot. Organisé par les chefs, il occasionnait une conduite de la guerre parfois chaotique, voire la rupture des engagements pris avec leurs employeurs...............// L’évolution vers l’armée de métier que l’on discerne avec la réforme macédonienne, rapprocha un peu sur ce point les soldats des mercenaires. (3).............................//

Pluie : efficacité et charme

03/11/2019 11:07 par pierre-jean

La pluie.

Nombreux sont ceux qui regardent la météo, en redoutant le temps maussade, la pluie, le vent....

Et pourtant. De l'eau, il en faut aussi. Ce week-end, et depuis vendredi, c'est la fête "à la grenouille", puisqu'il tombe des cordes. Les grenouilles, les crapauds, je les rencontre dans ma commune, en me rapprochant des champs qui entourent le centre-ville. J'ai aperçu un crapaud sur le dos, dont l'âme est montée au ciel.... ça m'a fait une sensation bizarre, il avait les pattes de devant en l'air,  écartées, avec de petits doigts bien visibles. Il faisait la gueule, avec une moue boudeuse ; une vraie grimace. Ecrasé par une bagnole. Une voiture puante qui n'a eu aucun égard pour ce brave animal. Le chauffeur n'a sans doute pas vu le batracien sur le bitume ; voiture puante quand même ! Mais j'ai observé également des crapauds qui fuyaient dans les touffes d'herbes, en faisant des bonds, comme les kangourous...

Je veux parler aussi du charme de la pluie. On aurait trop tendance à mettre sur un piédestal le soleil, qui, je vous l'accorde, nous procure mille bienfaits, et illumine notre visage. Qui nous ressuscite d'une certaine manière. 

J'aime la musicalité de la pluie. Elle apaise l'esprit et l'âme. Les gouttes de pluie chantent sur le parapluie (et la toile de tente, durant les vacances !), les tuiles des maisons, la chaussée, les fenêtres, la carrosserie des voitures (celles qui écrasent les crapauds, et toutes les pauvres bêtes perdues sur l'asphalte des chemins).

Mais la pluie nettoie également, quand elle tombe abondamment. Au sens propre !

Il me plaît aussi de croire aussi que la pluie aurait le pouvoir de décrasser l'humanité de toutes les vermines qui s'y nichent : les pervers, les narcissiques (bien, c'était la fête de Narcisse, il y a quelques jours), les blondes "vicieuses" (ah... je m'entends), les connards dans toute leur splendeur, les cas irrécupérables (qu'on essaie de récupérer, mais qui se braquent !).

C'est mon petit coup de gueule de cette semaine. On n'en a pas toujours... des coups de gueule.   C'est parfois en rapport direct avec un ou certains évènements vécus à un Temps T de l'année.         

Pour autant, la magie de la pluie, la bonne et vraie pluie, reste pour moi fascinante.

Essayez de ne pas écraser les pauvres escargots, durant la balade !

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Ecrit et publié par Pierre-Jean, le 03/11/2019.

 
 

Voyant rouge

18/10/2019 19:47 par pierre-jean

Je suis assis paisiblement dans l'habitacle de la voiture. Les doigts de pieds en éventail.

Ma journée de labeur est terminée, je suis vidé.  Tel un seau de ciment sec que l'on a débarassé de son contenu. (je fais allusion ici à ces quelques années de mon enfance passées sur les chantiers... pour filer un coup de main au "pater". Maçon de métier).

Mes yeux mi-clos fixent soudain, alors qu'ils étaient totalement déconnectés de toute ornementation extérieure, le clignotement du voyant rouge, flanqué dans le tableau de bord. Mon regard est alors hypnotisé par ce "rouge"qui éclaire par intermittence. Je ne saurais dire qui des deux, mon oeil ou bien le voyant, a pris au piège l'un ou l'autre. Au point de me conduire à une réflexion immédiate et inattendue.

Chaque apparition du signal rouge représente un peu ces grains qui filent doucement au fond du sablier. Mieux encore... il me rappelle tous ces phares que j'apercevais à une certaine époque, depuis le chemin côtier, de-ci, de-là, à l'entrée du port ou, pour les plus éloignés, quelque part... dans des brumes étranges. Néanmoins, des phares fantastiques, qui, de tout temps, ont toujours provoqué chez moi une excitation et une curiosité inexprimables, mais, surtout, qui ramenaient dans la bonne direction les bateaux ivres... et constituaient un guide sans pareil.

Je reviens par conséquent à cette attirance irrépressible pour le voyant rouge. En fait, chaque clignotement du "rouge" est un cri, qui exprime clairement ceci : "chaque seconde qui passe est essentielle, d'une grande importance". "Vivre le présent pleinement", voici le message reçu ; contrairement à ce que pensait l'écrivain Vigny (dans un contexte particulier, certes) : "on compte les minutes qui nous restent à vivre, et l'on secoue notre sablier pour le hâter". Non, c'est une idée bien contraire qui est, à l'intérieur de cette voiture, figée dans mon esprit.

Il se passe une quantité considérable de choses, pour soi-même, pour tous ceux qu'on aime, pour son entourage, à chaque signal rouge qui éblouit la rétine de l'oeil. Des faits, des évènements, énormes, époustouflants, formidables sont en train de se dérouler, ou, à contrario, des situations douloureuses, voire horribles ou destructrices. J'ai simplement une prise de conscience renversante, terrible, alors que, à bien y réfléchir, absolument rien, dans mon petit confort quotidien, blotti dans mes habitudes, ne pouvait m'alerter à ce point sur l'ampleur et la puissance de l'instant présent, de ces secondes qui s'écoulent et qui sont teintées de rouge, à l'image de la lumière des phares.

Au final, je ne peux que m'incliner devant cette évidence : il ne s'agirait pas de s'oublier, et d'oublier tous ceux qui nous sont chers.... chaque clignotement du voyant rouge est là pour nous le rappeler, avec ce quelque chose de particulier qui s'apparente à une extrême urgence.

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Ecrit et publié le 18/10/2019, par Pierre-Jean.

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P'tit café

28/09/2019 08:14 par pierre-jean

Un p'tit café que je savoure. Ce samedi matin sur la terre, parmi vous. Une cuillère plongée dans le pot de cette confiture élaborée par une amie,  moitié pastèque rouge, moitié pastèque verte ( la confiture, bien sûr ).   Un jus d'orange, et un peu d'eau. 

J'écoute, en cassant mes biscottes recouvertes de beurre, ou de cette marmelade, quelques-uns de mes tubes préférés sur You-tube, ou you-machin, ou youpiii...

"La bohème", d'Aznavour.      C'est plié,  le plus touchant, le plus fort de la vie vient d'être chanté. Au fond, qu'est-ce qu'on est bien, ou qu'est-ce qu'on était bien durant cette vie de bohème...

Ce n'est presque rien, ce petit déjeuner .... ce sont pourtant des pensées prises dans des perles d'eau claire !

Passez une des plus belles journées de votre existence

Salut !   A très bientôt

Pierre-Jean

Partir... pour partir. Sans savoir où l'on va

21/09/2019 12:36 par pierre-jean

Ces quelques phrases ne sont pas de moi, je les ai extraites sur un article nommé "vie de nomades".

L'auteure (avec un "e" de nos jours) parlait de l'"Inconnu" comme d'un amant. J'ai forcément remplacé "amant" par "maîtresse"! = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = ### " Mais je m’égare. Je voyage comme ça par choix, parce que c’est ce qui me fait vibrer, d’entrer dans l’inconnu. Ah, l’inconnu. // Je survole, pour la millième fois sans doute, une marée de nuages cotonneux et ensoleillés. J’y suis à nouveau! Ma maîtresse favorite est "l’Inconnu": elle me suit partout, me comble de surprises, ne lâche jamais ma main, tant que je ne lâche pas la sienne. Mais je l’ai méritée, Mesdames et Messieurs, oui, vraiment! C’est un amour qui se cultive et se chérit, pas de ceux qui vous tombent dans les bras déjà pâmés! C’est une amoureuse honnête qui ne laisse apparaître que la réalité, source d'extase, ou morose, voilà tout. C’est une amoureuse qui me rappelle tous les jours qu’il y a de la beauté et du sens dans tout. C’est une amoureuse généreuse qui ne se fait jamais attendre, pour peu qu’on lui laisse la place la plus importante dans notre vie. Oh, je continuerai d’embrasser "l’Inconnu", à plein corps, à plein coeur! Zut, je me suis vraiment égaré (mais non, Mesdames, je ne suis pas un de ces vils voyageurs sans coeur qui n’a pas besoin de vous, bien au contraire). Donc je disais. Je voyage comme ça par choix, oui. Parce que ça me fait vibrer de ne pas savoir où je mets mes pieds, déflorer un terrain sur lequel je n’ai pu projeter que mes illusions fantastiques (et les détruire avec autant de brio), la mémoire vierge de tous les clichés pré-mâchés que vous servent les guides et Google Images (et puis comme ça, quand je prends des photos, j’ai l’impression d’être un explorateur, et pas juste le millième touriste à prendre en photo ce pont sous cet angle là, même si… mais non, la vie est trop courte pour les inutiles désillusions)… C’est aussi plus humain. Ils faisaient comment les gens quand il n’y avait pas de guide? Je vous le donne en mille: ils communiquaient. – Messire, m’indiqueriez-vous l’auberge la plus proche? – Bien entendu, permettez-moi donc de vous y escorter! – Grand merci, Messire, mais voyez-vous, je suis un Alexandre le Gr. des temps modernes et je vais me débrouiller! "###....................................................................... Pierre-Jean = "Partir", Julien Clerc reprenait avec brio ce refrain. C'est également pour moi complètement jouissif de voyager, pour une demi-journée, pour plusieurs jours, pour un mois, n'importe où, n'importe comment. // Je ne veux rien entendre, lorsqu'on me parle de voyages organisés. Je pars seul ou en couple, sans famille, sans amis. // Je peux terminer un séjour en dormant dans une voiture, si je n'ai pas eu ma dose de belles sensations, de détente. Car il s'agit pour moi de devoir reprendre mon activité professionnelle, sans que je puisse y échapper, à une date précise, à une heure programmée. Je ne veux pas être ennuyé par les manies, les exigences d'un "groupe" humain, au sein duquel je vais suffoquer. // Je peux bien être uniquement préoccupé par les désirs de ma compagne (sourires). Je ne veux me soumettre qu'à mes propres règles, mes propres horaires, mes propres envies ! Je pense que, déjà, nous devons obéir à un nombre faramineux de codes, de lois, de règlements, dans notre quotidien, dans nos habitats "fermés".....// Sur ce blog, j'étais devant une feuille "blanche", sans réelle inspiration je le reconnais, avant d'écrire cet article ce matin. Mais je suis "parti" quand même, et j'ai découvert avec bonheur un extrait d'un article lu par hasard : "Vie de nomades". // Grâce à vous, amis blogueurs. // Bon "week", et "bon voyage" ! // Pierre-Jean

Victor Hugo : Notre Dame de Paris

10/09/2019 20:01 par pierre-jean

Suite à l'incendie de Notre Dame de Paris, nombreux sont ceux qui se sont précipités chez les libraires, pour se procurer "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo.

Mais il y en a beaucoup moins qui sont allés jusqu'au bout du roman ! Celui que j'ai acheté totalise 734 pages, pages de présentation et pages de dossier comprises.

J'ai choisi ce passage (chapitre 6 "la cruche cassée")= # le pauvre poète jeta les yeux autour de lui. Il était en effet dans cette redoutable Cour des Miracles, où jamais honnête homme n'avait pénétré à pareille heure ; cercle magique où les officiers du Châtelet et les sergents de la prévôté qui s'y aventuraient disparaissaient en miettes ; cité des voleurs, hideuse verrue à la face de Paris ; égout d'où s'échappait chaque matin, et où revenir croupir chaque nuit, ce ruisseau de vices, de mendicité et de vagabondage, toujours débordé dans les rues des capitales ; ruches monstrueuses où rentraient le soir avec leur butin tous les frelons de l'ordre social ; hôpital menteur où le bohémien, le moine défroqué, l'écolier perdu, les vauriens de toutes les nations, espagnols, italiens , allemands, de toutes les religions, juifs, chrétiens, mahométans, idolâtres, couverts de plaie fardées, mendiant le jour, se transfiguraient la nuit en brigands ; immense vestiaire, en un mot, où s'habillaient et se déshabillaient à cette époque tous les acteurs de cette comédie éternelle que le vol, la prostitution et le meurtre jouent sur le pavé de Paris. Par moments, sur le sol, où tremblait la clarté des feux, mêlée à de grandes ombres indéfinies, on pouvait voir passer un chien qui ressemblait à un homme, un homme qui ressemblait à un chien. Les limites des races et des des espèces semblaient s'effacer dans cette cité comme dans un pandaemonium (réunion de démons). Hommes, femmes, bêtes, âge, sexe, santé, maladies, tout semblait être en commun parmi ce peuple ; tout allait ensemble, mêlé, confondu, superposé ; chacun y participait de tout. # ------------------------------- J'ai vibré en avalant l'écriture absolument géniale de Hugo. // Et je ne peux que vous conseiller de vous procurer de nouveau, ou de commencer à vous procurer un livre de qualité, c'est bon, c'est pas cher, et ça fait voyager ! Salut, portez-vous bien. Pierre-Jean

Coluche, on ne t'oublie pas !

25/08/2019 19:23 par pierre-jean

Coluche, on aime ou on n'aime pas. Je peux le concevoir. En tout cas, moi, il me faisait bien marrer. Et il nous a "bluffé" dans "Ciao Pantin", où il jouait le rôle d'un type complètement blasé, sur la fin..... très humain, malgré tout !. Voici quelques-unes de ses blagues = // C'est un Belge qui est chez le psychanaliste. Il lui dit : - Voilà, docteur, toutes les nuits je fais le même rêve. Je suis devant une grande porte et je la pousse, je la pousse, je la pousse à en crever et elle ne s'ouvre jamais. - Ah bon. Et qu'est-ce qu'il y a d'écrit sur cette porte ? - Tirez. /////// C'est une dame qui téléphone à un médecin en disant : - Voilà, mon fils vient d'avaler une souris... Le médecin lui répond : - Ecoutez, j'arrive, en attendant tenez un morceau de fromage devant la bouche de votre fils, ça fera peut-être sortir la souris. Le médecin arrive sur place et voit la dame en train de tenir une souris devant son fils. Il lui demande : - Ah, ça y est, vous avez réussi à l'attraper ? - Non, c'est une autre, j'essaie d'abord de faire sortir le chat... ////// "Excellente" = C'est un type qui est au lit chez lui avec sa femme, tout à coup le téléphone sonne. Il répond. Sa femme lui demande : - Alors qui c'est ? - Je comprends pas, ça doit être un mec de la SNCF, il demande si la voie est libre. ///// Un mec arrive en retard au boulot et le patron lui dit : - Quand même, vous exagérez, vous arrivez tous les jours en retard ! - Oui, mais ce matin, j'ai eu un accident. dans ma salle de bains, j'ai marché sur mon tube de dentifrice... - Bon d'accord, c'est quand même pas ça qui vous a pris une heure... - Non, c'est pour le remettre que ça a été long ///// "C'est tout con, mais c'est tellement vrai" = Les hommes mentiraient moins si les femmes posaient moins de questions.///// "Il fallait aller la chercher celle-ci" : Gynécologue, c’est un métier accessible aux sourds. En effet il n’y a rien à entendre et on peut lire sur les lèvres.//// "Allé, une petite dernière" : Je voudrais rassurer les peuples qui meurent de faim dans le monde : ici on mange pour vous.//// Salut, belle semaine à vous tous, Pierre-Jean

Au sujet de mon article "Mon Andalouse"

21/08/2019 13:25 par pierre-jean

Aaaaaahhhh.... l'amour. Il y a de quoi dire, il y aurait une myriade de définitions ! Comme les "myriades d'étoiles"... Sans compter qu'il y a l'Amour, avec un grand A. Il s'agit là d'autre chose, encore ! Concernant mon article, que dire... il s'agit peut-être de l'amour-passion. Le duo musique-danse, pour ma part, métamorphose mes sens et, à dans ce contexte-là, je reconnais que l'amour qu'il déclenche serait plutôt un amour physique, un peu aveugle. Mais cela fait partie des multiples définitions de l'amour....// Il est vrai que ce type de sentiment, d'émotion, est, par exemple, déjà loin, de l'amour maternel, filial. "Oh, l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie"(Hugo)... Ou encore, loin de l'amour profond pour une personne... loin également de l'amour-affection, l'amour-tendresse, également...et loin de l'amour-adoration (l'amour de Dieu). Sans oublier l'amour altruiste, un amour-dévouement (l'amour du prochain). Ou bien l'amour désintéressé. Ceci dit, l'amour, tel que chacun l'entend, peut enfin être un cocktail de deux ou plusieurs composantes de ces types d'amour énumérés, n'est-ce pas.... Pour moi, l'amour passager (flirt, passade, caprice), serait plutôt un "tue-l'amour", il est éphémère, inconsistant, nous familiarise avec quelque chose qui s'apparente à une dégustation... peu à peu, il entraîne une véritable érosion, un rongement du véritable amour. Amitiés Pierre-Jean

Les mots du quotidien

20/08/2019 19:34 par pierre-jean

 

Bonsoir,

Je lui disais, avant qu'on quitte la maison pour une balade d'une journée : "prends une culotte, on ne sait jamais !".......   elle m'a aussitôt répondu : "j'en ai déjà une !".

Sa réponse nous a bien fait sourire..... en fait, je lui demandais si elle voulait bien prendre une culotte dans le sac, en prévision.... d'une éventuelle nuit d'hôtel, non programmée. Au cas où....

Il y a des répliques qui méritent quand même d'être notées  ; c'est du spontané, avec des phrases très courtes, qui font du bien, avec un petit bouquet de mots qui ne demandent aucune rectification.

Portez-vous bien et soyez prudents durant cet été assez brûlant !

Pierre-Jean