Composition de Betty. Suite à mon article. Merci Betty
29/02/2016 19:08 par pierre-jean
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Commentaire de eternel (27/02/2016 13:33) :
une lettre, enfin une lettre
26/02/2016 22:11 par pierre-jean
On ne reçoit pratiquement plus de lettres, de cartes postales...ou très rarement. Moi, je dis : c'est bien dommage. Le plaisir de découvrir un timbre superbe, d'ouvrir, curieux, une enveloppe soigneusement fermée... Et commencer à lire, depuis une calligraphie unique, tranquillement installé dans son fauteuil, paragraphes après paragraphes.... Et je dis que ce n'est absolument pas ringard. Cela s'appelle simplement....de la respiration ; une attirance pour une certaine esthétique ; l'existence de la vraie surprise (déjà dans la boîte aux lettres). Pierre-Jean. Le journaliste Jean-Pierre Guillebaud : " Avec les TIC, technologies de l'information et de la communication (par exemple : Internet) le temps lui-même, le temps offert à la vie des hommes, s'en trouve désintégré. A sa place, un présent permanent, une instantaneite privée d'horizon, de mémoire et d'oxygéne. Le temps n'est pas seulement hors de ses gonds, mais est devenu fou. Notre siècle est soumis sans s'en rendre compte à la tyrannie de l'immédiateté!, cette forme insidieuse de la domination. Le temps mondial est le présent unique qui remplace le passé et le futur, qui sont liés à une vitesse limite qui est celle de la lumière. Nous venons de heurter le mur du temps réel, c'est-à-dire le mur de la lumière." Les ecrits de Pierre-Jean // et extrait de Jean-Pierre Guillebaud.
T'inquiète... les crabes ont faim
21/02/2016 15:56 par pierre-jean
A celui qui menace de se foutre à l'eau, au bout du rouleau, je lui dis : " Vas-y, si tu en as vraiment envie, vas-y, saute !". Car, remarquez-bien, le gars n'a pas eu le courage de sauter encore....
"Abandonne celui qui veut s'abandonner".
"Vas-y, mon gars, les crabes ont faim". "Si tu n'as plus ENVIE de VIE, que fais-tu encore là ?
Les crabes, eux, au moins, ont une grosse ENVIE" . Le malheur des uns ne fait-il pas le bonheur des autres ?....
Allé, je choisirai d'en sourire, même si je me méfie beaucoup des menaces !
........ Car, au fond, je me suis laissé dire que, en dépît de ma bonté naturelle, tant que le ce mec-là n'aura pas résolu SEUL ses problèmes, et affronté SEUL ses ANGOISSES, il sera enclin à la récidive, en nous emmerdant encore avec les mêmes scénarios.... consternants.
i Et, comme le dit si bien le groupe de nanas "Les Coquettes", artistes chanteuses :
" - Quoi donc ? Tu veux te faire éclater la cervelle ?
pas de soucis, ça partira à l'eau de javel !! "
"Les écrits de Pierre-Jean"
Une dernière de Bonaparte... pour sourire
19/02/2016 19:00 par pierre-jean
"Journal secret" de "Napo"...... un tout dernier article, pour la route..... je sais, je ne devrais pas forcément, mais il finit par me faire rire. Vous êtes un sacré bougre, monsieur l'Empereur.
Page 307 : " Les femmes défilent : celles que j'ai connues, celles que j'ai désirées, celles dont j'ignore le visage. Même la catin de l'Amiral Plampin, même Lady Lowe à l'opulente poitrine. dont Cipriani me parlait, les yeux dilatés comme s'il parcourait une vaste surface....
Même la petite Betzy : " Mais je suis une fille comme une autre, et je suis blonde comme votre désir".
Joséphine ne me sort pas des yeux. Quelle femme, quelle grâce, quelle peau ! J'en frémis dans mon rêve. Elle ne sollicitait pas d'argent, jamais, mais elle me faisait des millions de dettes. Elle souriait peu, car elle avait de mauvaises dents, mais elle souriait des yeux, ce qui est plus dangereux.
J'ai même revu Marie-Louise, si douce avec simplicité, si sensuelle avec naturel ; maintenant, elle est sous le joug d'un autre mâle, Neipperg le Borgne. Puis de ces femmes m'est resté le souvenir de leurs cheveux, de leurs poitrines, de leurs sexes sans fond. Il m'a semblé couler et je me suis réveillé à l'heure où le canon de Sainte Hélène salue midi."
Pierre-Jean
Ouvrons nos portes
19/02/2016 09:29 par pierre-jean
Perle-Bleue m'a tendu une "bonne" perche.... en lisant un de ses articles écolos.
Quand prendrons-nous conscience que la solidarité planétaire est non seulement nécessaire, mais urgente. Outre les problèmes de conflits de tout genre qui gangrènent les pays africains, ou du Proche-Orient, sans compter la pression exercée par les groupes terrorristes, il ne faut pas perdre de vue qu'un grave PROBLEME CLIMATIQUE a entraîné sécheresses et donc, problèmes alimentaires. On vient donc frapper à nos portes, ici, en Europe, parce-qu'on a simplement plus rien à se mettre sous la dent, sur l'autre continent.
Si nous n'ouvrons pas nos portes, dans la mesure du possible, en fonction des moyens de chacun, à celui qui a faim, demain nous nous réveillerons, giflés, parce-que nous pourrons peut-être connaître le même sort que celui de l'affamé ! Ou bien nos portes pourraient bien être fracassées, faute de les ouvrir... non par violence, mais par besoin, de la part des nécessiteux. Bien naïf celui qui croit pouvoir rester uniquement un spectateur, face aux événements, comme si c'était de la SCIENCE FICTION.
Car demain, l'Europe pourrait à son tour devenir un vaste désert, où l'eau serait tarifée comme l'est le carburant aujourd'hui. Personne ne le souhaite, mais ce n'est pas exclu, impossible.
Planète Bleue...... on t'aime, " on te kiffe un max".... (et "kif" en argot maghrébin signifie : "état de béatitude" )
"Les écrits de Pierre-Jean"
Pour les femmes que j'aime, et que j'ai aimées...Quand le soleil se lèvera, pour ce 14 février.
13/02/2016 23:16 par pierre-jean
Bouquin qui te transporte loin, très loin.
. "Terreur Apache" de W.R Burnett.Transposé à l'écran sous le titre "Le Sorcier du Rio Grande", ce grand roman a surtout inspiré le chef-d'oeuvre de Robert Aldrich "Fureur Apache". Burnett y rend hommage à beauté sauvage des paysages rocailleux, à la mélancolie des villages en pisé.
De l'art de la guerre des Apaches au quotidien des pionniers, du courage des uns aux faiblesses des autres, tout sonne juste dans ce texte passionnant, nourri de détails historiquement authentiques. Un western qui honore le genre, jamais politiquement correct, au style impeccable.
Page 15 : "Qu'ils aillent au diable" , dit Grein ;.......
"Et il cessa de penser à ces sauvages (Les Apaches), préférant se rémémorer les deux jours qu'il venait de passer à San Gorgonio. Un instant plus tard, un large sourire s'épanouissait sur son visage buriné, tanné par le soleil. Isabella ! Quelle femme ! Une vraie, une adulte qui savait ce qu'elle voulait et se donnait les moyens de prendre son plaisir. Pas une petite mexicaine effarouchée et sèche comme un piment, à l'affût d'une occasion de se faire la belle. Grein fredonna doucement une vieille chanson californienne : "Mi bonita Portuguesa". Puis d'une voix forte, il entonna la version en anglais. "Oh, ma jolie portugaise..."
Page 17 : [ Un des nombreux paragraphes où la couleur te submerge ].
Coucher de soleil....
Il avança en terrain sableaux pendant près d'un kilomètre, puis grimpa à mi-pente afin de jouir d'une meilleure vue sur le panorama qui s'ouvrait devant lui. Le soleil était tombé, et l'ouest s'embrasait de rose, d'or et d'orange ; mais du côté est, où se trouvait Mesa Encantada, la nuit noyait déjà les collines dans un voile de gris sombre et de lavande, dont émergeaient les buttes de roche rouge et les sommets encore éclairés. Enfin, le flamboiement disparut à l'est, comme si quelqu'un avait éteint le soleil d'un coup, et de pâles étoiles clignotèrent, blanches et pures dans le ciel.
Page 27 : [ Quand le soleil se lèvera, dans quelques heures, pour le 14 février ! ]
Je fais le voeu que le soleil se lève dans vos coeurs, dans quelques heures, rythmé un peu comme l'est ce paragraphe :
"La lumière se déployait peu à peu. A l'est, le ciel se teintait d'or et de rose, et de minces traînées de nuages rouges flottaient sur les montagnes qui renaissaient lentement à la couleur. Le jour nouveau s'exprimait à pleine voix maintenant. Dans chaque buisson, un oiseau chantait, célébrant avec bonheur la fin de la nuit. Des buses à queue rousse, déjà à l'oeuvre, étendaient largement leurs ailes tels des cerfs-volants. Le vrombissement des insectes emplissait l'air, et toute une vie frémissait dans les broussailles. Un serpent-roi déroula ses anneaux avec une paresse trompeuse pour se mettre à l'abri".
----------------------------------------------------------- Et j'en garde aussi un peu pour les autres filles du blog, bien sûr !
Je vous embrasse Pierre- Jean
Partie 5 et fin : Avis sur Napoléon 1er
13/02/2016 14:26 par pierre-jean
Napoléon Bonaparte. Les critiques.
Entendons-nous bien... lorsque je dis que Napoléon m'est plutôt sympathique, je ne l'affirme pas au premier degré. J'aime parfois m'amuser un peu, lorsque je partage certains points de vue avec les bloggueurs... Nous ne somes pas là pour polémiquer.
En effet, Napoléon ne fait pas l'unanimité. A mes yeux, il n'en demeure pas moins un grand homme ; c'est sans doute parce-que je suis un peu chauvin !
Voici le résumé de deux livres qui mettent en relief d'évidentes zones d'ombre au sujet de Napoléon 1er.
Pierre-Jean
1/ Ouvrage : "Le Mal Napoléonien"
Personnage fulgurant de l'histoire de France: Napoléon Bonaparte. L'auteur du livre (à vous de le retrouver, petit jeu) a été littéralement «frappé par la marque qu'il a laissée dans notre histoire», écrit-il. Il se détourne de la politique actuelle pour lui consacrer un ouvrage et se penche sur une période qui le fascine. Le titre du livre annonce la couleur: Le Mal napoléonien, Éditions du Seuil. Il ne discute pas «le génie du personnage, le talent du soldat, la puissance de travail de l'administrateur ni même le brio du propagandiste», mais remet tout de même en cause la «légende dorée» de Napoléon Bonaparte. Il va jusqu'à affirmer que les entreprises de l'empereur ont plutôt desservi la France.
L'auteur tente d'analyser et de comprendre pourquoi on se réfère encore à l'image glorieuse de Bonaparte. Incompréhensible à ses yeux, étant donné le désastre de l'Empire et du second Empire: «J'examine si les quinze années fulgurantes du trajet du Premier Consul et de l'Empereur ont servi la France. Si elles ont été fructueuses pour l'Europe. À mesurer l'écart entre les ambitions proclamées, les moyens déployés, les sacrifices exigés et les résultats obtenus, la réponse est non.» Il tente ensuite de comprendre pourquoi cette admiration perdure. Le livre fera sans doute débat auprès des historiens et des nombreux amateurs de Bonaparte.
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2/ "Le crime de Napoléon"..... livre uniquement fondé, tout compte fait, sur des "suppositions" ? Oui, Point d'interrogation... Prudence, il ne faudrait pas tirer de conclusions hâtives.
Le Crime de Napoléon est un ouvrage littéraire et historique écrit par Claude Ribbe, paru le 1er décembre 2005 aux éditions Privé1 et édité par Guy Birenbaum qui évoque, sous forme de pamphlet, le rétablissement de l'esclavage par Napoléon Bonaparte en 1802 et la répression de la résistance à ce rétablissement tant en Guadeloupe qu'à Saint-Domingue.
Il a été vivement critiqué par la plupart des historiens spécialistes de la période qui considèrent que le livre tient davantage du pamphlet que du livre d'histoire.
Selon Claude Ribbe, face à la résistance des citoyens français qu'on voulait mettre en esclavage au motif qu'ils étaient dans cette situation avant le soulèvement d'août 1791, Leclerc décida d'exterminer la population de Saint-Domingue au-dessus de douze ans selon un critère « racial », utilisant notamment le gazage au dioxyde de soufre, les noyades et l'usage de chiens dressés. L'auteur estime le nombre de victimes à plusieurs dizaines de milliers.
Claude Ribbe, s'appuyant sur de nombreux témoignages inédits, met également en évidence les déportations en Corse et à l'île d'Elbe qui accompagnèrent ces massacres et la mise en œuvre, sur le territoire français métropolitain, d'une législation raciale qu'il met en comparaison avec les lois de Nuremberg. L'armée fut épurée de ses officiers de « couleur » et les mariages « mixtes » furent interdits, en contradiction avec les dispositions du code civil. Claude Ribbe souligne que Claude Ambroise Régnier, ministre de la Justice et auteur de cette initiative, dictée par Napoléon, est au Panthéon.
La publication de cet ouvrage, qui mettait indirectement en cause l'attitude de certains historiens glorifiant Napoléon, fit scandale au moment où la plupart d'entre eux, appuyés par de nombreuses associations et fondations, s'apprêtaient à fêter en grande pompe le bicentenaire d'Austerlitz. Jérôme Gautheret, dans Le Monde, estime que « Le Crime de Napoléon n’est pas un livre d’histoire » et le qualifie de « charge polémique dirigée contre les « historiographes officiels » » et de « pamphlet » ne contribuant pas vraiment à une « relecture critique du fait colonial »4. De nombreux historiens ont critiqué cet ouvrage qui est principalement basé sur des suppositions, les sources sont peu souvent citées et il comporte de lourdes omissions. Nicolas Lebourg dénonce « ce type d’anachronismes, [...] décrivant la traite négrière telle une Shoah par cales". L'historien et académicien Pierre Nora n'y voit qu'un « pamphlet sans queue ni tête »;
J'ai vu
12/02/2016 20:05 par pierre-jean
Il peut suffire d'une demi-seconde, allé, d'une seconde, pour Voir.
Voir une infime partie de l'âme humaine, sur un visage. Je dis "visage", parce-que c'est là qu'on parvient à lire une kyrielle de messages.....
En observant une figure humaine avenante, agréable, notre oeil affuté, acéré finira notamment à percevoir, à un moment M, qui aura une durée courte, infinitésimale, ou pourquoi pas un tout petit peu plus longue, un fragment de l'univers satanique, démoniaque, diabolique, luciférien, enfermé à l'interieur du corps de la personne qui se trouve en face de nous !
Sur le visage de certaines femmes, j'ai vu....... je les ai vues, ces lames tranchantes briller tout à coup dans leur regard. Je les ai vues, ces lèvres se tordre de façon effroyable, comme elles ne le font jamais, en "temps normal"... ça se passe très vite, mais le cerveau alerte photographie au bon moment. Je me suis alors demandé si je n'avais pas réussi à voir, à ces instants I (ou ces moments M) la vérité, ou bien la vraie nature de ces femmes-là. Sans extrapolations, il est entendu que, quoi qu'on fasse, les mauvais aspects de l'âme humaine, comme les meilleurs, transparaissent à un moment ou un autre, et d'une manière ou d'une autre !
Mesdames, il est possible que vous ayez pu observer cette chose singulière chez certains hommes, bien entendu....
Et un visage austère, désagréable, voire repoussant, nous réservera, à contrario, de bonnes surprises........ si notre pupille garde toute sa finesse.
"Les écrits de Pierre-Jean".
Christine. (4) Napoléon Bonaparte
09/02/2016 18:51 par pierre-jean
Dresde, 4 juillet.
On m'a rapporté que Christine à qui je n'ai pu dire au-revoir, avait parlé de moi en des termes tranchants... "Sans consistance, déprimé, malade".... Je reconnais là l'inconsistance des femmes, lorsqu'elles sont malheureuses. Elles utilisent alors cette arme qui s'apparente un peu au canon : l'acharnement. Il est vrai que j'ai à cet instant la boule au ventre, mais les docteurs me trouvent bonne mine, et en pleine fome ! Certes, dans une quinzaine d'années, crierai-je peut-être: "Mon rasoir", mon Dieu, mon rasoir dans mon foie !"
Je pense que Chritine aurait dû m'imiter, après le mal qu'elle m'a fait, au cours de cette passion qui fut la nôtre : se taire, et rester humble. Même si, pareillement, je n'ai pas été tendre avec elle.
Dans cette cour, où l'étiquette devient un rite de chapelle et où toute conversation se transforme en essaim de bourdons, je guette le temps.... j'irai même jusqu'à pardonner Christine... c'est une femme, voilà tout. "
"Seins et métal en fusion". (3) Napoleon
08/02/2016 22:12 par pierre-jean
Un beau queutard, ce Napoléon Bonaparte.
Page 146 . Deft, 25 octobre.
" Ce matin, j'ai quitté de bonne heure Louise dans son lit, lourdement endormie, souriante et rose après mon étreinte. # elle aime bien avec ses seins ou de quelque manière tenter d'éveiller mes sens #...
A sept heures, j'étais déjà parmi les flammes et les sifflements de la fonderie de canons. Rien n'est aussi puissant que le métal en fusion : il glisse soudain à travers l'écume sale qui le sépare de sa voie et pénètre dans les moules avec un beuglement plus terrifiant que le feu futur du canon. Ce soir, nous serons à Rotterdam. "