"Une fine poudre bleutée"
14/01/2017 20:09 par pierre-jean
Jean Christophe Rufin (de l'Académie Française) = CHECK-POINT.
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Avalez ces phrases exquises......
P.199 : # Ils s'étaient arrêtés et elle s'était plantée devant lui. Leurs visages étaient proches. Elle sentait son souffle. Elle entrouvrit les lèvres et il les prit.
Il la serrait fort contre lui et elle suivait avec des mains impatientes le relief de ses muscles qui affleuraient sous sa chemise de laine. Leurs baisers étaient violents, avides, comme s'ils avaient trouvé dans ce corps à corps le moyen d'exprimer toute la révolte et toute la passion, toute la rage et tout le désespoir dont, un instant plus tôt, ils étaient silencieusement dévorés.
- Viens, murmura-t-il, en se détachant d'elle et en l'entraînant par la main. Il n'y avait plus aucun obstacle à leur désir, seulement la voluptueuse résistance des vêtements qu'ils se retiraient mutuellement, avec des gestes maladroits et fébriles. L'air froid du dortoir, la toile rêche du matelas et les montants de fer du lit trop étroit ne faisaient qu'accroître leur ardeur.
Leur étreinte désordonnée avait l'allure d'un combat, un combat où il n'y aurait ni vainqueur ni vaincu et dont le but ultime était de ne plus former qu'un seul corps, dressé contre la violence du monde qui l'entourait.
Maud, jamais, n'avait voulu subir cette épreuve car elle la voyait comme une insupportable humiliation. Chez tous les garçons qui l'avaient approchée, elle sentait la même impatience à prendre le pouvoir sur elle, en lui infligeant cette blessure, et elle n'avait jamais éprouvé pour aucun d'entre eux assez d'amour pour s'y soumettre.
Elle était vierge par orgueil, par défi. Mais là, dans ce lieu qu'elle n'aurait pas su nommer, dans l'inconfort d'une maison dévastée, elle accueillait sans crainte cette douleur intime, tant elle la désirait. [....] Elle sentait le sang couler d'elle et elle imaginait au grand jour la tache rutilante briller dans ce décor sinistre... Elle cria.
Il caressait ses cheveux en désordre et contemplait son visage sur lequel la lueur de neige qui entrait par la baie vitrée jetait une fine poudre bleutée.
- Tu es si belle, dit-il. / Et elle le crut. Ce compliment qu'elle avait toujours repoussé comme un jugement indiscret, elle l'acceptait de lui et désirait pouvoir toujours en être digne.
Elle l'embrassa de nouveau à pleine bouche. Du bout sensible de ses doigts, elle caressa rêveusement les tatouages qui couvraient les bras de Marc, ces mêmes tatouages qui avaient provoqué d'abord son dégoût et qui, dans la pénombre, ressemblaient au relief damassé d'un tissu précieux. #
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Du "presque-parfait". (on connaît le plus-que-parfait en conjugaison ; le presque-parfait me paraît déjà très proche de ce que, moi, je conçois comme la vérité). Pierre-Jean
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L'histoire, en deux mots : "L'envers et l'enfer d'un convoi humanitaire. Une héroïne et des milices. Balkans et faux-semblants. Taux d'adrénaline maximum."
"A tout de suite"! Pierre-Jean
EXCEPTIONNELLE ANNEE 2017 A TOUS
01/01/2017 18:58 par pierre-jean
SALUT !
Que l'année 2017 soit pour vous toutes, vous tous =
LA PLUS BELLE ANNEE DE VOTRE EXISTENCE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
LONGUE ET BELLE VIE
# j'ai répondu aux commentaires qui ont été déposés sur mon article sur GEORGE MICHAEL,
commentaires concernant les voeux pour la nouvelle année. Mille mercis ! #
Salut, bises à toutes et à tous sur VIPBLOG
Et vive V I P B L O G !!!
Sa Majesté Michael
29/12/2016 10:13 par pierre-jean
P'tit café ce matin, en écoutant du "grand" GEORGE MICHAEL....
Mon beurre doux sur les tartines a un petit goût amer. Je vibre en plongeant mon regard dans l'épaisseur jaunâtre d'un soleil naissant, par delà la fenêtre entr'ouverte... Exquise musique, sans défaut, qui anesthésie mes sens. Merci Michael, merci George, pour tout ce que tu nous as donné.
Ecoutons :
CARELESS WHISPER = Une si belle caresse... un slow que je voudrais danser avec cette jolie brune, cette jolie blonde.... cette jolie rousse. Un des plus beaux slows du monde !
JESUS TO A CHILD = encore une délicieuse caresse. Très fort George pour les chansons qui emballent, collé-collé..... avec tant de volupté, pour éveiller au mieux la sensualité
Encore, pour ce qui est des tubes destinés pour les "collé-collé" langoureux :
A DIFFERENT CORNER......
Et l'incontournable, qui est dans toutes les mémoires :
FAITH.
....Et notez ceux-là, du lourd, qui font cette fois-ci bouger ton corps : FREEDOM ! 90 // TOO FUNKY.
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T'inquiète pas mon vieux, je serai là (si le ciel le veut !) en 2017 pour te ré-écouter, avec une joie indicible.
George Michael. Respect.
Salut Pierre-Jean
OUI, MAIS.......
23/12/2016 23:13 par pierre-jean
De belles photos de noël, colorées... un bonhomme de neige, des bonnets rouges, des cadeaux emballés dans du papier doré... des sapins noyés sous des guirlandes et des boules énormes... OUI MAIS.........
Une dinde colossal dans le four... OUI MAIS....
Des bouteilles de qualité supérieure sur la table... des rires, des blagues.... des cris euphoriques aussi....... OUI MAIS....
Et des SSSSSLLLLLL....... des SSSSSLLLL...... et toujours des SSSSLLLLLL... si bien évoqués par BREL dans une de ses plus belles chansons, quand il parlent de ceux-là qui avalent leur soupe, de poisson, de potiron, en attendant que la vieille plein d'oseille crève.......
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Noël, c'est magique... OUI, MAIS......
1 enfant sur 5 est pauvre en France. 3 millions d'enfants sont les premières victimes de la crise économique et des conséquences sociales qui sont liées à cette crise.
Noël, c'est ce vin chaud vendu au coin de la rue....... OUI, MAIS....
Les chiffres l'attestent : près de 10 millions de personnes sont en situation de fragilité par rapport au logement, dont 3,5 millions mal-logés au sens strict (sans domicile, en chambre d'hôtel, en camping, dans des abris de fortune, des logements insalubre, ou dans des conditions de logement très diffciles).
NOËL, ce sont ces bûches qui dégoulinent sur les comptoirs des boulangeries... OUI, MAIS...
On compte 7% de personnes isolées chez les 15-25 ans, 11% chez les 25-39 ans, et 12% au-delà et jusqu'à 69 ans. Mais cette enquête par Internet ne permet pas d'estimer un taux d'isolement au-delà de 70 ans. "Les Petits Frères des Pauvres", par exemple, savent que l'isolement est encore plus prégnant chez les personnes âgées de 70 ans et plus confrontées à la perte du conjoint, des amis proches, et l'éloignement famililal.
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Joyeux Noël.......... au sens large
Salut
Pierre-Jean
Pour Noël.... ou pour quand vous voudrez
17/12/2016 10:44 par pierre-jean
Pensez-y ! BD = BLAKE ET MORTIMER. "LE TESTAMENT S".
Volume N° 24. Scénario : SENTE; Dessin : JUILLARD ;
Personnages principaux : PHILIP MORTIMER / FRANCIS BLAKE / OLRIK.
1ère publication : le 25/11/2016.
BD créée par le dessinateur JACOBS en 1946, reprise après sa mort en 1987 par Bob de Moor.
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Le Testament de William S. (N°24).
1958. Le marquis Da Spiri découvre dans les caves de son palais vénitien le testament de son ancêtre Guillermo Da Spiri. Le testament comprend une énigme, qui mènera à une oeuvre inconnue de William Shakespeare.
Le temps presse... dans trois jours, expire la promesse de Lord Stanfield de donner 10 millions de Livres ( ça arrangerait bien les affaires de Christine ! - LALOCORSE 2, autant de livres autour d'elle !.... - salut Christine), à qui découvrira une preuve de la paternité réelle de l'oeuvre de Shakespeare....................
MAIS le comte d'Oxford, qui défend l'idée que c'est son ancêtre et non Shakespeare qui est le véritable auteur de l'oeuvre du poète, décide de s'offrir les services d'Olrik, actuellement en prison.
Les deux aventuriers Philip Mortimer et Francis Blake se rendent à Stratford (ville de Shakespeare) et en Italie du Nord (Venise, Vérone, Ravenne). Ils parviendront finalement à élucider l'une des plus grandes énigmes de l'Histoire !!
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Mon coup de coeur. Moi qui, tout môme encore, prenais mon pied en élaborant de petites BD (petites mais FA-BU-LEU-SES, car créas idéales pour... que l'imaginaire t'aide mieux à coller à la "réalité").
Salut, "à très vite" Pierre-Jean
La pépite de ce samedi soir
03/12/2016 23:54 par pierre-jean
CINOCHE : "VOYAGE AU GROENLAND". Sortie le 30/11/16.
De Sébastien Betbeder. Avec Thomas Blanchard / Thomas Scimeca.
Comédie dramatique, Aventure.
Nationalité : français. // 1 nomination ACID. CANNES 2016.
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Une pépite, véritable découverte. Les tribulations des deux Thomas, sont particulièrement savoureuses. Le paysage est par moment magique, et les personnages du Groenland semblent purs comme la neige et les horizons. Entre docu et fiction, ce film est d'une grande naïveté. Comme les personnages d'ailleurs.
Emotions, amitiés, simplicité, humour, naïveté, composent l'ensemble des scènes de ce film foutraque, mais qui nous laisse en mémoire un goût de plaisir partagé et de simplicité dans l'expérience humaine.
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Pour ma part, je me suis souvent poilé, et cette amie si proche de moi avait un rire si communicatif !!! Les acteurs, les actrices , ce sont aussi ces gens qui réagissent différemment dans les salles de cinéma !
Détente assurée, ce film. Les indigènes du Groënland sont "trognons". L'histoire nous fait découvrir la vie à Kullorsuaq, sa langue, ses façons de faire la fête, de chasser, de pêcher ou même de dormir.
Bon dimanche Pierre-Jean
REQUIEM
29/11/2016 10:38 par pierre-jean
Requiem...
Oui, aujourd'hui, c'est Requiem. Demain, sérénité sans doute. Après-demain, liesse!
Je n'impose rien, je ne transforme rien, ni n'invente rien, "ainsi va la vie", c'est tout, et c'est très bien comme ça !
Requiem pour les ravages causés par l'alcool, qui rend la chair grisâtre, l'oeil vitreux, le mot hésitant, l'air stupide, et entraîne l'immobilisme. Requiem pour cet alcool qui prend l'allure d'une pelle, qui a déjà dégagé un peu de terre à la surface, avant le grand trou final.
Requiem pour l'immobilisme. Homo Sapiens, animal qui est fait pour marcher, migrer, sortir des cavernes, faire tomber les murs. Requiem pour la neurasthénie, causée par l'enfermement.
Requiem pour un con.... ou pour une conne. Gainsbourg.
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A très bientôt
Pierre-Jean
"Aussi : Requiem fantastique", en trois temps. Premier temps solennel pour l'Arrogance dantesque des hommes, celle qui provoque chaos et poudrières ; deuxième temps fulgurant pour l'idiotie dans toute sa splendeur enfantée par les réactions de groupe, coupées de l'intelligence individuelle.
Puis ultime temps mortifère, où apparaît dans le brouillard, et par delà des ombres suspectes et troublantes, celui qui fige tout être raisonnable : l'INDIFFERENCE.
Requiem pour ces hommes et ces femmes que l'amour a quittés. Le Requiem pour Solitude en La majeur, ou en do-ré-mi-fa-sol majeur, c'est un Requiem supportable, in fine. Le Requiem pour le non-amour, il n'est plus tenable.
Ecrit et publié par Pierre-Jean, fin novembre 2016.
Si vous la rencontrez....
19/11/2016 23:05 par pierre-jean
Bonjour !
... je suis rentré pour un très court week-end, mais je dois déjà repartir demain midi (dimanche).
Nouvelle absence d'une semaine. Seconde "pause" sur Vipblog. Les quelques commentaires, et photos magnifiques sur mon blog, m'ont fait chaud au coeur, mille mercis.
Oui, soit dit en passant, si vous la rencontrez... cette femme, pas seulement écrit au singulier, dites-lui... oui, dites-lui.. ô que je l'aime encore. Pas écrit forcément au singulier, car il y en aurait... exactement deux, au plus!
Si Bernanos disait " L'Enfer, Madame, c'est de ne plus aimer", j'ajouterais, pour ma part, "L'Enfer, Madame, Mesdames, c'est de vous aimer encore..." Mais écoutez ceci maintenant : "chaque jour qui passe est un jour perdu pour vous, complètement. C'est vous qui l'avez voulu!"
Amitiés, "et continuez à lui tordre le cou à cette vie sauvageonne"! éh éh !
Pierre-Jean
PAUSE
12/11/2016 22:23 par pierre-jean
Je dois m'absenter pour la semaine... je compte sur vous pour lui tordre le cou, à cette vie imprévisible ! Salut Pierre-Jean
MON ATELIER D'ECRITURE
12/11/2016 00:00 par pierre-jean
Bonjour chèr(es) amis (es)
Dans notre Atelier d'Ecriture, où nous avons travaillé en petit groupe de façon très conviviale, faut-il le préciser, nous sommes partis de plusieurs mots écrits sur le tableau blanc... pour laisser notre imagination accoucher d'un texte court, écrit spontanément, instinctivement.
Pour ma part, (moi qui aime bien m'amuser avec les mots, c'est pas un scoop), j'ai choisi ce mot écrit par ma charmante voisine : "écripatouiller" !
ECRIPATOUILLER, c'est choux, non ? Voilà ce que j'ai lu devant le petit comité :
# Je pars de l'idée de l'Ecrit, pour TOUILLER dans le sac à mots et tirer les mots du bonheur.
Ou "pas TOUILLER", ne PAS TOUILLER, garder la feuille blanche, la bouche bêante... et avoir envie plutôt de CHATOUILLER.... et choisir le GESTE au VERBE. #
Et les exercices sont nombreux... sur trois heures. Patin, couffin.
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C'est tout pour ce soir. Ecrire, j'aime. Chatouiller..... ça me plaît aussi !!
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Je vous souhaite un week-end tout "chatouille" !
Pierre-Jean