Ma mémoire chante en sourdine : Potemkine" de Jean Ferrat.

18/03/2018 11:43 par pierre-jean

2ème partie.    Voici quelques paragraphes de la stupéfiante chanson de Ferrat : Potemkine.

"M'EN VOUDREZ-VOUS BEAUCOUP si je vous dis au monde,

Qui chante au fond de moi, au bruit de l'océan...

M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde...

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M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis au monde,

Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents,

Ma mémoire chante en sourdine Potemkine.

Ce soir, j'aime la marine..... Potemkine.

##### M'en voudrez-vous beaucoup, si je vous dis au monde,

Où celui qui a faim va être fusillé.

Le crime se prépare et la mer est profonde,

Que face aux révoltés montent les fusiliers.

C'est mon frère qu'on assassine.  Potemkine.

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Les marins qui se mutinèrent sur ce cuirassé, le Potemkine, se trouvaient sur la mer Noire...mer anciennement appelée Pont-Euxin.        Plus élégant et plus coloré que "mer Noire", diable !

Et j'en terminerai avec ces deux articles qui traitent du sujet "Potemkine", par une citation latine :

SI VIS PACEM, PARA BELLUM : si tu veux la paix, prépare la guerre.

Le sens de cette citation = pour éviter d'être attaqué, le meilleur moyen est de se mettre en état de se défendre. Végèce (Traité de l'art militaire) dit : "qui desiderat pacem, praeparet bellum".... pas difficile à traduire... du moins je le pense.

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Bien, par conséquent, ne te laisse pas marcher sur les pieds, amie, ami !

                                  Salut                                         Pierre-Jean

 

 

                                            

 

 

 

 

                             

 

 

"Ce soir, j'aime la marine".....

18/03/2018 10:29 par pierre-jean

A partir de la formidable chanson de Jean Ferrat : "Potemkine", j'ai pu revoir le film soviétique, en noir et blanc, muet, réalisé par Sergueï Eisenstein, sorti en 1925 = "le cuirassé POTEMKINE".

Il traite de la mutinerie du cuirassé Potemkine dans le port d'Odessa en 1905, de l'insurrection et la répression qui s'ensuivirent dans la ville. Le film fut très longtemps interdit dans de nombreux pays occidentaux, pour cause de "propagande bolchévique", et "incitation à la violence de classe".

Il est considéré comme l'un des plus grands films de propagande de tous les temps.

Il est choisi en 1958 comme le meilleur film de tous les temps par 117 critiques internationaux. Le film est entré dans la plupart des pays du monde.

La Révolte de l'équipage du Cuirassé POTEMKINE, en 1905, est présentée comme précurseur de la REVOLUTION D'OCTOBRE (1917).

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Oui, et comme le dit si bien Ferrat, "peut-on nous en vouloir beaucoup", si on se range du côté de celui qui a faim, celui-là même qu'on voudra fusiller sur le cuirassé POTEMKINE.... parce-qu'il a refusé de planter ses dents dans de la viande pourrie, recouverte de vers ? Alors que les officiers dévorent de bons plats.

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C'est "mon frère qu'on assassine"....     Ferrat le chante si bien, lui.

                                                   Bon dimanche à toi, amie, ami

                                                             Pierre-Jean

 
 

"douce brise", "noa, noa" et..... bise

03/03/2018 09:41 par pierre-jean

Salut !    Je commence la journée en écoutant l'excellent George Michael, qui nous manque tant.

"Jesus To A Child".  (le titre).

Et en parcourant un des paragraphes de "l'éminent" roman de Mario Vargas Llosa "Le Paradis - Un peu plus loin".......

Page 297 :  "ce petit balcon naturel suspendu à flanc de montagne baignait, sous une douce brise, dans cette fragrance intense, dégagée par la végétation les mois de pluies, que les Tahitiens appelaient "noa  noa" "...

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Voilà, comme quoi, tout peut être dit en quelques mots.  Hors d'oeuvre : de la bonne musique, celle de votre choix.......         Et de la bonne lecture ( belle occupation)....

Enfin, tendresse, ou délicatesse - en plat principal - avec ses proches. Son entourage.  Ceux qui comptent pour nous...

Salut !                 Bonne route .... Et bise

Pierre-Jean

 

Bon dimanche !

04/02/2018 12:25 par pierre-jean

Salut !  Un pied dans février, c'est exquis, le printemps commence à se profiler peu à peu.....si, si, je l'aperçois, là-bas, il ne paie pas de mine encore. Déjà, avec de plus longues journées, notre coeur va lui aussi, s'emballer peu à peu.....

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Pour l'heure, mes sens sont électrisés par certaines lectures, alors que le froid mord, dehors!

Parmi ces lectures : "TENDRE EST LA MER" de Yann Queffélec.

Un paragraphe du livre induisait hier soir la quintessence des émotions qui peuvent nous submerger, durant une lecture savoureuse....

Avant de vous offrir ce "tendre" paragraphe, une petite explication, concernant l'"aber". Un aber est un lac océanique, arrosé d'un côté par une rivière, de l'autre par les marées luni-solaires de l'ouest. Egalement pour "le jusant" : marée descendante.

Page 33 : # A ma naissance, l'Aber était déjà un port à flot.

La mer brillait  à toute heure entre les rives, et, si la grève s'exhibait au jusant, révélant par grande marée une mosaïque dédaléenne d'anfractuosités, de paluds, de caps, de lagunes, et comme en réduction tout l'univers des reliefs amphibies, il restait assez d'eau pour les gabares chargées à bloc, écubiers à fleur d'eau, puissent venir s'amarrer aux bouées, grosses toupies que le courant penchait dans un sens, dans l'autre, avec un bruit spectral de fin du monde. #

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Pierre-Jean : il fallait aller le chercher tout d'même celui-là : "avec un bruit spectral de fin du monde"..........     c'est fort, ça jette un frisson.

Pour nous, par contre (c'était mon introduction), nous approchons plutôt de la naissance du monde!... il s'agit du Seigneur Printemps.

Et pour terminer cet humble article, j'ai envie d'évoquer le "dédale" dans un autre contexte, lisez plutôt cette phrase écrite par Victor Hugo : " un dédale inextricable de ruelles, de carrefours, et de culs-de-sac, qui ressemble à un écheveau de fil brouillé par un chat"....

..................Alors, qu'en dites-vous, bloggeuses et bloggeurs qui avez un chat pour compagnon ?

                     Bon dimanche, et, que vous soyez ou non dans un dédale, un labyrinthe, ne restez jamais loin des issues, des dégagements!        A très vite

                                      Pierre-Jean

 

 
 

Belle année à vous toutes et à vous tous

07/01/2018 11:05 par pierre-jean

Que cette nouvelle année vous comble de sourires, de quiétude, de joie !

Merci à vous toutes, à vous tous, pour la tiédeur, ou la chaleur que vous pouvez m'apporter...

J'espère vous transmettre en retour un peu de ce feu qui m'anime...........

Ces quelques paroles que voici, très connues, d'une grande simplicité, résument parfaitement les  échanges basés sur la générosité, celle qui résonne le mieux par rapport à mon entendement.

"Elle est à toi, cette chanson

Toi l'Auvergnat qui sans façon, 

m'a donné quatre bouts de bois,

Quand dans ma vie il faisait froid!..................

Toi qui m'as donné du feu quand,

Les croquantes et les croquants,

tous les gens bien intentionnés ( bien vu, pour ce mot "intentionné", Georges !)

M'avaient fermé la porte au nez !

Ce n'était rien qu'un feu de bois, 

mais il m'avait chauffé le corps,

Et dans mon âme il brûle encore,

à la manière d'un feu de joie!".

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      Beau dimanche ..... et apparaîtra sans nul doute, à vos yeux, ce coin bleu magnifique, au cours de la journée.... si la météo reste maussade!      Il suffit de le vouloir, ou d'y croire très fort.

      Salut, à très vite                               Pierre-Jean

 

Au cinoche : "L'INTRUSA". Avec une "Maria", l'"autre Marie".

24/12/2017 10:58 par pierre-jean

L'"INTRUSA", film réalisé par Leonardo di Costanzo.

Un formidable portrait de femme !

Ma note :13/20, une bonne note !

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L'action se déroule dans un refuge qui représente, pour les habitants des quartiers pauvres alentours, un havre de paix où ils s'estiment à l'abri. Il s'agit d'une alternative à la logique mafieuse, où les orphelins, victimes de la pègre, viennent trouver du réconfort.

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Mon avis : les stigmates de la mafia napolitaine s'exposent dans un film lent ; c'est une très bonne chose, selon moi, car la caméra s'attarde sur les visages, les regards, des gestes à première vue anodins.  C'est un procédé que j'apprécie.

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C'est dans ce contexte où les adultes tentent d'insuffler aux enfants un vent de légèreté dans un quotidien difficile, que survient Maria, l'épouse d'un criminel de la mafia locale qui a sévi au sein de ces familles.

Elle représente l'"Autre", cette étrangère qui vient perturber le rouage mis en place par Giovanna (interprétée par Raffaela Giordano, impériale) ; qui voudrait aider tout le monde et ne contente finalement personne, en permettant au loup d'entrer dans la bergerie ; le personnage principal essaye ici de faire consensus, oubliant au passage l'histoire très difficile des sourires des enfants qu'elle gère....

On n'oubiera pas la charismatique actrice Valentina Vannino, dans le rôle de Maria.

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Pour l'heure, les loulous, passez un bon réveillon de noël, et à très vite !

                                                               Salut                     Pierre-Jean

A la vôtre !

17/12/2017 10:40 par pierre-jean

Salut !

Un jus d'orange.... un verre de vin.... blanc, rouge, rosé....   avant le repas (ou le pique-nique de midi) ?             C'est pas faux, les repas du dimanche midi peuvent commencer assez tard...

Ou bien encore, un verre d'eau, tout simplement? "Non" répondront certains : "Vodka ! pour nous".

A vous de voir..........

Et on ira balancer les verres, en l'air, derrière nous, en les brisant contre le mur. "Putain de vie", et qu'est-ce que ça peut bien vous faire, d'avoir trois ou quatre verres explosés, tant que la jolie grenade, bourrée de la meilleure énergie, au fond de votre coeur, ne soit pas dégoupillée ? Et se contente de faire délicieusement palpiter ce coeur, sans l'abîmer....

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Un très bon livre, "La Formule de Dieu", de Jose Rodrigues Dos Santos.

Près de 800 pages, mais peu importe, quand c'est fort bien écrit.       A côté de propos absolument rationnels, et loin d'être inintéressants, on trouvera également....... de la belle poésie, celle qui peut faire fondre.

Du suspens en prime....  

Page 316 :    

Einstein avait répondu : " Die Natur verbirgt ihr Geheimnis durch die Erhabenheit ihres Wesens, aber nicht durch List".   ( pour ceux qui savent traduire l'allemand !)

Pas d'inquiétude : voici la traduction =

"La nature cache son secret à cause de son essence majestueuse, JAMAIS par malice".

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Beau dimanche à vous,   à très vite                             Pierre-Jean 

 

Laissons le passé où il se trouve. Pas de jugement hâtif envers quiconque.

02/12/2017 16:07 par pierre-jean

Réflexion personnelle, à partir du film très connu =
"DEUX HOMMES DANS LA VILLE" de José Giovanni.

Ce film est un joli plaidoyer contre la peine de mort. Alain Delon, pas tout à fait contre emploi, mais qui sort de son personnage caricatural des années 1960-1970.

L'histoire = Notre gangster sort de prison et abandonne tout projet criminel.

Hélas, la société, à l'exception à peu près unique de Jean Gabin, ne croira pas à sa rédemption.

Et les accidents puis un certain acharnement vont le faire condamner, condamner sur son passé en fait. Le flic (interprété par Michel Bouquet),  est lui aussi captivant dans son rôle d'homme cynique, méchant et borné (le mot me paraît si faible), comme il le fut jadis dans le Javert des Misérables.

Mais le film ne s'arrête pas qu'à ça : on peut amener quelqu'un à devenir un tueur. José Giovanni s'inspire de sa propre expérience, ayant été lui-même en prison et condamné à la peine de mort avant d'être gracié.

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Ne cataloguons pas stupidement les gens de notre entourage ; et si nous nous mettions à les découvrir, à les comprendre, à partir de notre propre entendement ? Il résulterait que nous nous mettrions à grandir, à nous élever, nous aussi.....

Alors, beau week-end, coloré de quelque sagesse...   vive la fête, quoi qu'il en soit !

Pierre-Jean

"Au-revoir là-haut"

05/11/2017 08:07 par pierre-jean

Bonjour le Jour, bonjour les terriens !            On s'le partage ce café ?  Allé....

Aujourd'hui, je vous invite à partager l'enthousiasme que j'ai ressenti, cette semaine, devant le Grand Ecran... avec "Au-revoir là-haut" (2017), d'Albert Dupontel.

De ces mouvements de caméra qui longent les tranchées de la 1ère guerre mondiale avec ces poilus enfarinés par la terreur et la crasse ou de ces travellings qui se faufilent lors de soirées mondaines parisiennes, Albert Dupontel a mis les petits plats dans les grands...

L'humour noir et névrotique qui fait tout le sel de son cinéma n'a pas disparu mais a juste changé de visage, un peu à l'image de son personnage "sans sourire" = le piquant est moins dans le comique de situation ou dans l'habituelle loufoquerie farfelue que, cette fois-ci, dans la situation elle-même, avec une écriture qui se veut plus grave dans sa tonalité.

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Mon opinion :

Des masques d'une originalité touchante rappellent l'univers carnavalesque - de Venise-, et les spectacles féériques offerts aux enfants. A vous de voir de quoi il s'agit..........

Albert Dupontel est épatant, génial, drôle. Nicolas Arestup, dans le rôle du père du héros "défiguré", est formidable, irremplaçable !. Le choix du réalisateur (pour Niels Arestup dans ce rôle) n'aurait pas pu être aussi bon.

Emilie Duquenne (que j'ai toujours appréciée) reste égale à elle-même : elle nous délecte avec son charme impérieux.

Voilà, le dénouement de l'histoire est inattendu, surprenant ; il s'agit......... d'une envolée.

Je n'en dirais pas plus.

Ma note : 15/20 - qui est une très bonne note selon mon barême ! -

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Salut,          passez une belle journée !

                         Pierre-Jean

 

 

La vie moderne est trop compliquée (2)

28/10/2017 09:30 par pierre-jean

Suite et fin !  

Je termine ici le fameux article du journaliste Alain Remond. (rendons à César ce qui est à César).

"Jusqu'ici, tout va bien. Pour le ROOIBOS".

"Sauf qu'il y a un os. L'os, c'est cet auto-collant : "Nouveau. Sachets non chlorés. Le goût reste le même". Soit deux informations pour le prix d'une. Premièrement, si les sachets sont non chlorés et si c'est nouveau, ça veut dire qu'avant ils l'étaient et que jusqu'ici j'ai donc bu du chlore (le chlore servant à blanchir le papier).

Deuxièmement, si le goût reste le même, ça veut dire que mon rooibos sans chlore a toujours un goût de chlore!.......    résumons : un rooibos citoyen, éco-responsable, bio, commerce équitable et compensé carbone, mais au goût de chlore avec des sachets non chlorés.  La vie moderne est trop compliquée."

Oui, et bien compliquée pour moi aussi !!!    

              Salut,    et un samedi plein de simplicités.... et très coloré, à vous toutes, à vous tous.

              Pierre-Jean