Cette photo-là

01/12/2018 15:40 par pierre-jean

Avant de lire - j'espère ! - l'article ci-après " propos sur la remontrance", je vous invite à découvrir une merveilleuse photo sur le blog de Lalocorse = article "le soleil se couche sur le Palais Vauban". Exceptionnelle photo, quasi-parfaite, chargée de poésie et de lumière à la fois naturelle et féérique.

A vous de voir !

Bon week-end, pas trop loin d'un bon feu !!

Salut

Pierre-Jean

Propos sur la remontrance....

01/12/2018 15:10 par pierre-jean

J'ai choisi ce passage, comme j'aurais pu couper la tige d'une seule marguerite, plantée parmi des milliers de marguerites dans un champ. Pourquoi celle-ci ? Elle a ce petit quelque chose qui laisse... songeur. Et qui, par hasard, m'a forcément plu !

Dans le roman "Chagrin d'Ecole"  // de Daniel Pennac.

"L'enfant et le maître d'Ecole" (une des fables de La Fontaine)

# Dans ce récit je prétends faire voir

D'un certain Sot la remontrance vaine.

Un jeune Enfant dans l'eau se laissa choir,

En badinant sur les bords de la Seine.

Le ciel permit qu'un Saule se trouva

Dont le branchage, après Dieu, le sauva.

S'étant pris, dis-je, aux branches de ce saule,

Par cet endroit passe un Maître d'école ;

L'enfant lui crie : Au secours, je péris.

Le Magister, se tournant à ses cris,

D'un ton fort grave à contretemps

S'avise de le lancer : Ah le petit Babouin!

Voyez, dit-il, où l'a mis sa sottise !........

[..... etc.... j'en terminerais avec les phrases de fin de fable ]

Tout babillard, tout censeur, tout pédant,

Se peut reconnaître au discours que j'avance :

Chacun des trois fait un peuple fort grand ;

Le Créateur en a béni l'engeance.

En toute affaire ils ne font que songer

Aux moyens d'exercer leur langue.

Hé mon ami, tire-moi de danger ;

Tu feras après ta harangue. #

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Babouin toi-même, toi qui dis "Babouin" !

Bon week-end !

Pierre-Jean

 

 

 
 

Les gens absents

10/11/2018 17:05 par pierre-jean

Merci, champion, merci Francis - Cabrel - =

"LES GENS ABSENTS".

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# La barque à l'envers posée sur les tréteaux,

Et j'étais toujours sans nouvelles de toi.  //

En haut des pylônes,

Les oiseaux voyageurs attendent l'automne comme des guetteurs,

Les fleurs et les hommes en perdent leur couleur,

...... et toujours personne sur le répondeur.  //

Les gens absents, c'est bien ça l'ennuyeux,

ILS TOURNENT TOUT LE TEMPS, là,  DEVANT NOS YEUX. #

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.... L'automne est là, gars.    Ils..... sont......... toujours absents..........

............

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Merci pour votre présence,

Salut!

Pierre-Jean

 

"Pour plaisanter"

30/10/2018 16:39 par pierre-jean

Pas mécontent de chausser mes baskets noir/fluo de nouveau, restées au fond d'un placard.... pour retrouver mon "vieux pote" : le jogging.

Trente ans d'activités sportives, non stop, pour ma part. Ca laisse des traces. Et on se demande un peu pour quelles raisons il y a eu une assez longue interruption de tous ces exercices...  trop de boulot ( je ne blague pas !), contraintes de mobilité géographique, évènements particuliers (.... grêle... crues... je plaisante, mais c'est c'est loin d'être une plaisanterie quand on est touché directement par les aléas climatiques) et occupations de toute nature (large palette envisageable...).

Il me manquait, comme qui dirait, une "lampe frontale" pour courir sur ces trottoirs, dans l'obscurité, trottoirs déformés... et attention aux "trous". Pas de bobos, heureusement, pour cette fois-ci ! Mais un éclairage, devant, derrière, où vous voudrez, sur le bonhomme qui court, est de mise... le gilet fluo, au moins ! faisons plaisir à monsieur le Maire.

A propos de TROUS, retrouvons les fameuses répliques de Galabru et de DE FUNES, dans le film "Jo" (1971). Petit rappel de la situation, avant de retrouver ces répliques. De Funès était parti creuser un trou, dans le "Grand trou" (en chantier) creusé par le maçon Galabru : l'objectif de De Funès était de déposer le corps d'un cadavre dans ce trou.

Mais Galabru, par hasard, découvre, en pleine nuit, le trou creusé par Jo (De Funès), à l'intérieur de la grande cavité qu'il avait lui-même creusée.

C'est ainsi que, durant une rencontre fortuite des deux personnages, en pleine nuit, dans la maison du propriétaire (Jo), Galabru croise celui-ci et lui dit =

- il y a un bougre d'imbécile qui a creusé un trou dans mon propre trou !

- Et Jo, de répondre : " Un trou ?"

- Un trou dans mon propre trou ! Mais pas un simple trou ; un énorme trou où on pourrait y faire tenir un bonhomme allongé dedans...

- ça par exemple ! Qui a pu faire ça, qui c'était ? Peut-être un de vos ouvriers POUR SE DISTRAIRE...

- POUR SE DISTRAIRE ! En attendant, j'ai passé un quart d'heure à reboucher le trou !

- Vous avez rebouché le trou !

- Oui, j'ai rebouché le trou dans mon propre trou !

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Allé, en attendant, et ce n'est pas pour plaisanter cette fois-ci, je vais "boucher un trou", j'ai plutôt une petite faim à cette heure-ci,   salut  

Pierre-Jean

 

 

 

 
 
 
 

Après mon article "Vie, érections..."

27/10/2018 03:19 par pierre-jean

AAAAAhhhhh.... le samedi matin, j'aime. Café savoureux, biscottes qui vous pètent entre les doigts..... et on lèche ensuite de façon allègre la confiture collée aux doigts.

Ulysse, le cheval qui accompagne Fernandel, dans le film "Heureux qui comme Ulysse", connaît plusieurs érections dans la journée, c'est normal. Mais il ne peut pas "se taper" Fernandel."

Ohhhhhh.....    le très estimé Georges chante, en grattant sa vieille guitare : "Quand je pense à Fernande, je bande, je bande...... quand je pense à Félicie, je bande aussi". Bien sûr, il s'agit de Georges Brassens, un des poètes préférés des français.

Pour débander, je dirais, en un mot, un seul : la plus belle érection, c'est celle de l'élévation de l'âme.    Blague à part, c'est très honnêtement ce qui provoque le plus imposant phallus, ou bien les plus beaux reliefs féminins.

Bon café !!!

"A plus"          

Pierre-Jean

Vie, érections.... mort, puis Vie

19/10/2018 14:45 par pierre-jean

Comment vont tous ces terriens blogueurs qui se terrent, ou ne se terrent point ?

Blogueuses, blogueurs qui se terrent dans la terreur,  ou celles et ceux qui baignent dans la... tiédeur !

Ce soir, extirpé d'une torpeur bêtement paralysante,  je m'empare d'un poème de Rimbaud, qui est sans fausse note!     En y rajoutant une petite touche personnelle, vous ne m'en voudrez pas trop, monsieur Rimbaud, nous avons tous ici-bas si peu d'occasions de nous octroyer quelque liberté, ou des semblants de liberté.

Savez-vous que j'ai un mal fou à faire des "copier-coller" sur ce site extraordinaire, la composition que voici n'en sera que plus "bandante", car retranscrite sur un bout de chiffon, et ré-introduite dans ce rectangle blanc, que je noircis avec la lenteur d'un non-bandant, freiné par un clavier dont les touches sont résistantes, rebelles à souhait, obstinément molles, lorsque je pars travailler sur Vipblog avec mon PC "Point Conciliant". Mais peu importe.... le principal, c'est d'être LA.

 

# Les armes ont tu leurs ordres en attendant

   De vibrer à nouveau dans des mains admirables,

   Ou scélérates, et,  tristes, le bras pendant,

   Nous allons, mal rêveurs, dans le vague des Fables.

                            ----------

   Les armes ont tu leurs ordres qu'on attendait,

   Même chez les rêveurs mensongers que nous sommes,

   Honteux de notre bras qui pendait et tombait,

   Et nous allons, désappointés, parmi les hommes.

   [ P-J, donc moi, je rajoute = "et nous errons ainsi, tel un héron ne sonnant plus du clairon, le téton introverti (qui se mord la queue),  la tête follement basse, balayant le sol comme le fait une centenaire avec un balai édenté"]

Poursuivons.....

#  Armes, vibrez ! Mais admirables, prenez-les,

    Mains scélérates à défaut des admirables !

    Prenez-les donc et faites signe aux En-allés,

,     Dans les fables plus incertaines que les sables.

                         -----------

    Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ?

    Nous mourons d'être ainsi languides, presque infâmes !

    Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous.

    La vie enfin fleurie au bout, s'il faut, des lames.#

[ Et P-J de rajouter =  " le pénis langoureux rugit enfin ! Il arbore, enfin, virile bannière. La chatte languide et sèche comme un cul de chameau... est en crue ! Place à la Vie, la vie en érection et en éruption !!" ]

                                    -----------

#  La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours

    Pour but de ce chemin où prospèrent la ronce

    Et l'ortie, ô la mort sans plus ces émois lourds,

    Délicieuse et dont la victoire est l'annonce !    #

                                          -------------------------------

    Alors, Bon week-end....  quelque peu, plutôt, ou franchement bandant !

    Encore bravo maître Rimbaud, vous aurez, j'espère, un peu d'indulgence pour ces pensées fantaisistes pondues par un terrien, entre vos lignes merveilleuses. Un terrien assez heureux d'être sur la planète bleue, un vendredi soir...

                                              ------------------------------

    Amitiés                          Pierre-Jean

 

 

RECREATION

17/09/2018 13:10 par pierre-jean

Salut les copains!

Allé, deux blagounettes pour cette fin d'été 2018.     En espérant que ce fut un bel été (mais pas au fond d'un fût - ou d'une futaille -)....

# Un homme entre dans un bar, commande huit pastis, et les vide d'un trait un après l'autre. Une fois terminée, il en commande sept autres, les boit de la même façon, il en commande alors six et les enfile cul sec.  Il en redemande cinq, puis quatre, ensuite trois. Soudain, il s'arrête un instant et se met à réfléchir.

- C'est drôle, pense-t-il, moins je bois, plus je suis bourré.

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# Un mec rentre dans un bar : - je voudrais une chwoukanistroufblisk à la menthe.

   Et le barman  :   - un chwoukanistroublisk à la quoi ?

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Ok, à votre avis, lequel des deux est le plus ivre, le mec ou le barman ???????

@ Passez une bonne semaine, bye   

  Pierre-Jean

 

 

 
 

Lydie et la chanson qui tue

25/06/2018 02:17 par pierre-jean

Salut !!!           Bonjour à tous,       l'été s'installe, en route pour de nouvelles aventures.

En parlant de nouveauté, coup de chapeau à Betty Boop   -  Lydie -    avec son nouveau tube qui passe en boucle, et qui remplace Céline Dion = "Elle me tue".   Bravo encore Lydie, c'est une chanson magnifique, j'ai découvert ça ce matin-même.  

Et toi, la vie........ pareil, tu nous TUES aussi....  mais on t'aime.

       Belle semaine,       Pierre-Jean   

FELICITADE

24/06/2018 04:58 par pierre-jean

Partageons ce petit café du dimanche matin, mordons la vie, comme nous mordons ces biscottes, broyées sous nos molaires... qui provoquent une musicalité dînatoire, - certes très matinale - musicalité rassurante, amusante, audacieuse...

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Au violoncelle et au chant, la Brésilienne Dom La Nena, est, à 29 ans, une artiste complète, au rayonnement international, qui a choisi de vivre en France et trouve son harmonie personnelle entre légèreté et gravité.

On l'appelait La nina ("nigna" = prononciation), quand elle n'avait que treize ans. Elle en tirera son nom d'artiste, LA NENA, en portugais.......

Dom La Nena, sa musique court le monde....

Elle écrit = "Chers lecteurs,   avez-vous chanté aujourd'hui ? Avez-vous ri ? Avez-vous pleuré ?

N'oubliez pas !!!, rajoute-t-elle.   Cela vous fera du bien".      Signé : Dom La Nena.

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"FELICITADE", c'est le bonheur en portugais.

Cela parait parfois un peu inaccessible, le bonheur, et pourtant.... trouver son équilibre, c'est déjà bien, c'est déjà beaucoup.

                           Amitiés

            et bon dimanche!                 Pierre-Jean

 

Brèches

16/04/2018 17:31 par pierre-jean

...... Nos existences sont parfois marquées par des paroles ou des actes MANQUES = des faillites en nos existences, parfois invisibles aux yeux du monde et que nous avons entourés de HAUTES murailles. Ces paroles et ces actes manqués ne concernent pas forcément la justice des hommes, mais ils sont bien là, au fond de nos coeurs !

Dans le fllm "la prière", le héros, Thomas, ancien toxicomane, est un jour interrogé par Elle, la Dame fondatrice de la maison où il se trouve pour sortir de la drogue.

"Es-tu heureux ?" lui demande-t-elle. Thomas acquiesce mais elle le gifle : sa réponse n'est pas honnête. Bien sûr, Thomas n'a compté que sur lui-même depuis son arrivée dans cette maison.

Mais il n'a pas fait le pas le plus essentiel : se LAISSER AIMER.... Secoué, il s'effondre dans ses bras et se laisse enfin TOUCHER. La Dame, la "Mère",  a ouvert une brèche par laquelle la vie divine a pu se glisser. Celle qui redonne DOUCEUR et CHALEUR à ce qui est dur et froid.......

N'ayons crainte de la laisser s'introduire dans les brèches de nos murailles intérieures...

"heureux les fêlés, ils laisseront passer la lumière !".

                    Tu as très certainement saisi le sens de ce message, amie, ami.

                    Belle semaine !                          Pierre-Jean